Etendu dans une lande blanche... à perte de vue de chaque coté, le vent y souffle amer et glacial. Je m'endormais au coté du même sang que moi, du moins en eu je l'impression pour me réveillé à mi ensevelli dans une calotte de neige. J'aurai pourtant juré bien des choses m'appartenant d'avoir le souvenir encore de sa chaleur, de cette odeur de tabac imprégné dans le tissus et de bien d'autre suc que j'use et abuse. C'était une tente trop petite là ou j'eu l'impression de sommeillé un temps trop court comme tout les soirs, pour ne pas se rappeller chacune des odeurs l'en infestant. Là, ne résidait que de l'eau glacé dans ma bouche et mes cheveux, la fragrance du gel notable... rien que ça.
Mes yeux congère ne virent qu'a moitié l'autre ayant sa paupière bloqué dans la surface immaculée. Si je voulais voir se nappé devant moi ses cheveux blond clair se fut le cas, pas un tissus la vétissait, assise dans une cuve de laiton, là à quelque mètre de moi. J'imagine qu'a cette vision je devrais être géné mais je ne vois que sa tête en dépassée, les cheveux nouées dans une tresse de la longueur naturelle de ses capillaires. Sa silhouette pale et reflectant les rayons de lumières d'un soleil livide était recroquevillé dans son contenant, au prise des morsures du vent sifflant. Si j'avais souvenir l'avoir laissé à mes cotés la veille, il n'avait jamais été question d'un bassin de métal. D'une main forte appuyé sur la surface je me dégageai. Mon gominé toujours impeccable par on ne sait quel coup du sort laissa tombé des pant plein de neige sur le sol à mesure que j'agitai la tête. C'était un endroit que je connaissais bien, oh oui... cet endroit j'y étais déjà allé durant treize année de ma vie et ne plus jamais y foutre un pied. C'est certains, je suis en plein dans un rêve. Je la hèle par son prénom et elle tourne la tête posé sur ses genoux replié, elle me sourit. C'est fou se qu'elle peut tenir de maman.
Mais un détail m'empêche de simplement faire écho à la pliure de ses commissures. Son visage semble marqué de trait coulant un peu tel du maquillage sur sa peau de nacre. Mes pas m'y emmènent, ma main sans un mot lui redresse la jeunnesse de ses traits par son menton, je devrai être gené de ne pas l'être. J'avisai chacune des lignes qui contournait chaque partie de sa tête, muscle, cartilage, orbite; à l'instar de l'ensemble de son corps recroquevillé qui fut la seule pudeur. Je fronce les sourcils, elle se présentait comme un mannequin d'anatomie dés lors, pourvu d'un sourire fade signé Arker. Entre ses jambes repliés qu'elle ouvrit un bref instant, elle vint récupéré de ses doigts fin, s'exposant sans que je n'ai à scier du regard pour déloger ma machette perdue depuis quelques jours dans la forêt de maguuma, pour me la tendre.
- Voilà. Le lac n'est pas loin. Je le sais depuis un moment, si tu veux me concerver intacte, tu connais la solution, me fit elle avec sérieux. J'ai déjà tout préparer.
Je papillonne un instant, secouant la tête avec un rictus, avisant la lame légèrement courbe avec mépris.
- C'est quoi ce délire... Je ne vais rien te faire Jacinthe.
D'un mouvement elle passa le fil de la lame de l'air, contre la peau de son poignet. Dans un regard déterminé, ses yeux clair me sondait et me défiait.
- On sait tout deux à quoi celà rime. Je vais mourir avec toi là bas. Des gens me feront des choses ignobles, abimerons ta "chose". Je ne les laisserai pas faire, toi seul est capable de me garder belle pour toujours, alors fait le sinon... je n'ai pas à rester subir tout ça.
Mon cerveau est bien capable d'identifier la nature d'une chose iréelle et ça l'était, la froideur à son égard était du à celà. Néanmoins elle poursuivit.
- Tu y as déjà pensé n'est ce pas ?
- Tait toi... j'ignore se que tu es mais clairement pas ma soeur... d'ailleurs je doute être de retour à Isenfall.
- Alors tu ne verras pas d'inconvéniant à se que je finisse comme maman ? Vu que tu ne veux pas m'accorder l'honneur de notre père hm ? On y retourne encore et encore en boucle ... n'est ce pas ?
- Tu comptes vraiment rendre mon imaginaire plus sordide en...
Devançant mes paroles la lame fila sur l'épaisseur fine de sa chair, celle des Hommes... molle, si perméable. Les pants de peau de son poignet s'ouvrir comme deux paupières sur un oeil rouge d'un choc, devenant à mesure liquide emplissant totalement l'espace entre pour déborder dans des reflets de rubis dans la cuve. Les clapotis des gouttes nombreuses sur le métal finirent très vite par ne plus s'entendre, elle me regarda devenant livide à mesure jusqu'au dernier instant avant de rouler les yeux en arrière et tomber mollement dans un vertige mortel sur une paroi de la cuve, sa poitrine se soulevant au fil des secondes de moins en moins vite. Je n'aurai cru réagir à se point à une duperie de mon cerveau, je vins retenir sa chute en maintenant un de ses fins bras et sa nuque fragile. Sa tête balottait dans des miliers de trait d'or ensevelissant mon avant bras, dans un temps de silence agenouillé dés lors devant cette bassinne, je la regardai mourir sans un putain de mot. Ses yeux bleu à mi clos était tourné vers moi comme me suppliant de la garder intact... quoi qu'il advienne.
Un sifflement parvint à mes oreilles et les dieux savent comme je hais se son strident. J'avais beau savoir tout ceci irréel, tout me perturba la laissant froide comme seul les Arker savent faire, les prunelles désormais et pour toujours rivé à ma personne. La neige craquait sous mes genoux alors que ma respiration s'était interrompu. J'agita un peu se corps sans résistance qui remplissait la cuve de laiton, comme si quelque part ça nous réveillerait tout deux. Ou était la tente ou nous dormions ?
Le vent se tut comme on ferme une porte sur du bruit et la lumière du soleil à mesure s'éteint. L'ombre se propagea alors que je me sentais encore la tenir, et comme au travers d'une toile se projettait l'ignoble bleu éthéré des arbres respirants de cette foret noire ou nous nous sommes perdu. J'étais sous cette même tente ou nous dormions, mais j'étais bien éveillé, la tenait toujours, la cuve avait été remplacé sous le mouvement fluide des lumières par un draps souple noué à son corps rouge cramoisie, à la même teinte que ses veines débordantes sur ses poignets offerts. Dans ma main était une lame de botte finement tachée elle aussi. Je la maintenais néanmoins dans cette position faite de marbre, papillonnant, ne voyant plus dés lors le fil mince de la réalité. Tout était trop identique à la veille ou elle respirait encore, je me savais capable d'hallucination... mais aurais je... ? Dans un manque trop fort aurais je... ? Non... c'était impossible... Je n'aurai pas pu...
LAISSE MOI RIRE ?!
Bien sur que si Jaden, ta folie est vaste et indéterminable. Tu le sais, je le sais ! Ce lieu t'a bouffé de l'intérieur, tu aurais pu vouloir inconsciement en finir, pour elle et pour toi. L'angle mort de mon monde est certes comme je le présume mais la certitude est que jamais je n'aurai effleuré la surface du miroir de la sorte.
Impossible, surtout pas en me faisant berné par une maudite hallucination, un mauvais trip sans acide. Sommeil Paradoxal quand tu nous tiens. Tu rêves encore Yaden, sort... sort... sort...