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 Concours numéro 2 : La remontée dans le temps, la Final!

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Lilly Doll
La Diplaymate
Lilly Doll

Age : 30
Localisation : Quartier de Salma, Promontoire

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Dim 24 Mai - 14:37

Sujet : Remontez la Pendule et décrivez cette Heure dans l'enfance qui changea votre personnage à jamais.






--> Lien vers les archives du concours.

Salutation distinguée à tous et à toutes!

J'ai organisé il y a longtemps, un concours qui proposait aux joueurs de raconter une anecdote précise sur l'enfance de leur perso. Un événement qui a changé leur manière de penser et de voir le monde. Littéralement. Faisant ceux qu'ils sont devenus aujourd'hui.

Cet événement marquant devait montrer la transition entre l'enfance et l'âge adulte. Nombreux participants y ont proposés leur textes mais au moment des votes, trois personnes se sont retrouvées à égalité. Pour les départager, ils devront réécrire un texte sur l'enfance d'un autre de leur personnage.

Les candidats sont les suivants:
Eliandir
Yaden
Lilly (moi).

L'une de ses trois personnes recevra le prix de 50 pièces d'or pour sa nouvelle la plus appréciée!
Avant de voter à la fin de la publication de ces trois textes, je vous conseille de lire ce qui a déjà été écrit auparavant (le lien vers les archives est indiqué au début de cette annonce.)

votre avis compte, n'ayez pas peur de donner votre voix!

Maintenant que le meilleur gagne!
Lilly Doll
La Diplaymate
Lilly Doll

Age : 30
Localisation : Quartier de Salma, Promontoire

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Dim 24 Mai - 15:12

J'annonce que mon second post n'est pas à la portée de tout le monde. Son contenu peut choquer. Prière donc aux mineur et aux âmes sensibles de ne pas le regarder.


Spoiler:
Y a Des Marqueurs
La Main Droite Replay
Y a Des Marqueurs

Age : 30
Localisation : Avec DSK

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Mer 1 Juil - 23:48

Voici mon second Post ( qui possédera deux parts mon post n'est pas fini tant qu'il n'y a pas les deux parties )

Le Crepuscule Noir
"PART 1"

Sound:

La houle remuait le navire de son éternelle boucle insipide, faisant craquer doucement les lattes. L'eau était pourpre et le soleil léchait l'horizon, embrasant la chevelure de l'adolescente. Ces yeux ne tenaient qu'a l'accroche mordoré de se pendentif de coquillage qui gisait là au creux de ses mains jointes. Il bougeait au rythme des roulis lent, et mirait au derrière se fond d'écume saline qui glissait sur la coque. Les rames claquaient l'eau avec ferveur, crevant sa surface et lui en perçant l'oeil. Le dieu des Mers savaient toute la colère que le « Crépuscule » portait en son ventre grondant et sombre, irisé de rouge, celle d'un capitaine au regard malade de vengeance. Ainsi, filait le « Crépuscule », cette masse noire au Pavillon Noir hissé, fendant la mer pour la rendre malade de la traîtrise que Le Nocturne avait subi. Morgana restait là passive tombé dans cette amertume, celle d'une honte infinie, celle d'une femme bafouée, abusée, forcée, auquel les murmures sacrés de l'innocence avait été ouvertement violé. Karell tenait la barre, la barbe auburn humecter de sel et la fente de ses yeux luisant du vert de Grenth, aussi mortel que la faux du « Passeur ». Il mirait l'horizon et cette forme blanche qui léchait l'horizon, tremblotante dans les rayons du couchant. Un homme amorçant sa vieillesse à peine, vint poser la main sur l'épaule de Morgana qui se tenait accoudé sur le bastingage. Il la regardait avec cet œil unique, ses mains osseuses baguées resserrant l'étreinte sur la frêle jeune fille. Il avait les cheveux noir comme le jaie et le regard lumineux comme un jeune homme. Lars le Fidèle, n'avait jamais été plus présent dans la vie de la jeune Morgana que dans cet échange de regard, et d'un geste brusque, il vint jeter le pendentif à la mer, d'un revers de paume, l’ôtant des mains de l'adolescente. Elle hoqueta de surprise se penchant dangereusement sur la bordure, mirant, comme si le passé pouvait être rattrapé, ou le bijoux de maigre facture était tombé.

- Que regarde tu gamine ? Les mensonges d'un traître, les mensonges qu'une jeune fille comme toi rêvait d'entendre. La réalité est différente Morgana, bien différente. Elle est atroce comme le goût de la mer après avoir bu la tasse. Tu espérais quoi ? L'amour ? Il n'existe pas, il n'est que coup de reins et semence pour un homme des flots. Ça valeur n'en a pas sur le pont Voilé de Noir. Tu le comprend ça ?! Alors arrête de chercher les vestiges de se qui ne t'a pas respecter et regarde plutôt celle qui t'aime réellement et qui engloutira le passé, aussi sale demeure t-il. Contemple l'horizon cette tache du crépuscule approchant, ça c'est l'avenir et les coquillages ne t'y porte pas.

Il frappa nerveusement le sol avec son pied d'une botte pleine d'eau et délavée par le sel.

- Ce navire oui.

Morgana inspirait reprenant talon au pont, et expira longuement mirant « L'Aube » à l'horizon qui miroitait comme un éclat de diamant perché sur le fil de la mer. Ces yeux d’émeraude eurent un égard pour son père, l'admirant dans la force de sa rage, tenant fermement le bois de la barre à s'en faire des cloques, tout ça parce qu'il l'aimait plus que tout, plus que lui même, plus que son équipage, plus que son navire, filant vers le couchant avec la nette intention de la venger elle.  Lars suivit ses pupilles et contemplait le Fier Karell dont les poils commençait à grisé de l'age. Le Fidèle n'avait pas été surnommé ainsi pour rien, cet homme qui était droitement tenu le regard dans les brumes à venir, était un homme qui méritait le respect, car son audace allait au delà de l'entendement et Lars éprouvait se sentiment infaillible à son égard.

- Tu as tort Lars, des hommes méritent qu'on se souvienne d'eux. Je ne veux pas qu'il meurt dans cette bataille parce que je ne suis qu'une pute... et que je ne savais pas fermer les cuisses...

- Cesse donc de te lamenter, une pute n'a pas besoin qu'on lui force le passage, l'argent lui suffit à s'ouvrir comme une huitre. Parle à ton père, tu as été muette depuis que je l'ai appris, parle lui. Regarde le et soit honnête avec lui, tu as l’âme qui saigne et ne me fait pas croire le contraire, tu portes si bien le rouge Morgana.


Elle ancra son regard dans celui du Fidèle, se disant que dans se monde, les sentiments n'était pas affaire entre deux canonnières à poudre humide. Les ressentis ont les enfermaient dans des symboles, qui n'avait de valeur que pour celui qui les créait. Parlez à des hommes qui ne connaissait que le goût du fer et du rhum avait toujours été une perte effroyable de temps, alors on se montait un décor de trésor et on y enfermait comme coffre dans le sable, le cœur encore battant des pirates. Pourtant, elle avait marre d'enterrer d'utilisé cette grosse pelle et juste lever le nez à croire que personne ne trouvera, il y avait toujours une carte pour mener à se qu'on croit cacher. Sans un mot, sans un son sauf celui des vagues claquante sur la coque, elle vint voir son père. Rien ne sert de compter se qu'ils auraient pu se dire, car aucun mot ne fut dit juste des regards des iris maladif. Lars le savait cette nuit serait sordide, mais le Crépuscule était béni par l'astre de la lune.

Du moins, il l'espérait.

L'Ether créa le Jour et la nuit, cette dernière se répandit dans les flots comme une pipette d'encre sombre déversé et s'étendant, une lèpre maladive. En cette nuit, le Crépuscule partait en chasse de l'Aube, le haut était devenu le bas, ainsi que la mer devenu ciel. La lune culminait rousse grésillante derrière les nuages, les vents rugissaient froid en cet hiver en mer du sud. Le reflet de la Silhouette du Crépuscule léchait la nappe noire. Pourtant il y avait un drôle de silence stoïque sur le pont à l'odeur d'algue qui s'était harnaché aux bases des mats et aux rambardes sculptées du bastingage. Morgana était sur cette femme au bras de lune tenant le couchant dans ses mains de bois, qui se brandissait fièrement en proue. Cette tête était la première femme de l'équipage, elle était le premier visage serein que contemplait l'ennemi, on la respectait qu'il vente ou pleuve. La jeune pirate s'était étendu dans son dos et regardait l'astre dans le ciel qui respirait difficilement en cette nuit froide. Avant les batailles rangées, c'était toujours comme cela paisible, calme, si calme, une boite cerné de nuage épais. L'adolescente prit un instant pour cesser de vivre et clore ses yeux en amende vert. En léchant la surface de rouge sombre de ses paupières, elle se prit à, dans l'intimité de son crane, prier un miracle. Ses lèvres embrassèrent doucement l'air alors qu'elle leva la voix pour un dieu des profondeur, une créature enfouie, une chimère disparue... L'orage gronda au dessus de sa tête livide d'appréhension, zébrant le violacé de la nuit d'une raie blanche et électrique. L'impact non loin fit vibrer les eaux et éleva une voix de la nature, aussi divine qu'effrayante. La voile irisé de noir et rouge claquait fortement sous le vent montant. Les zéphyrs furent en leur faveur comme un murmure des océans, une complainte à la victoire. La pulpe de sa bouche nacré d'une couleur cerise naturelle se fendit pour exprimer un remerciement à se ciel de tourment et se vent les poussant, regagnant le Soleil Levant, prenant l'obscurité nocturne pour témoin.
Hors, au fond d'elle, elle le savait un miracle se paie... toute histoire de marin le disait, les échanges de vie au « Passeur », l'immortalité aux chimères, il était à payé de son âme pour obtenir une faveur du courroucé et impétueux océan. L'orage claqua à mainte reprise les nuages, de se fouet zigzaguant, Morgana avait appris à aimé se son et à ne le craindre. Mais, il fut un son aussi percutant que les dessins de la voûte stellaire, aussi sec et funeste, aussi terrible et pourtant si synthétique. Tout se paye, elle le savait pourtant. Un coup de feu avait fait vibrer le bois jusqu'à elle, un son discordant qui l’appelait à revoir ses prières, à supplier la mer de la prendre elle, car... se son, son cœur tressautant lui murmura son origine, se sentiment infect qu'il... venait de la cabine de son père. Prit d'un élan, d'un envie irrépressible de vomir et d'un moment d'enfer cérébral, elle sauta pied joint sur le pont et le traversa à l'instar de plusieurs marins, mais bien plus rapide qu'ils n'auraient pu le faire, martelant l'humidité hors d'haleine. L'adolescente sans s’arrêter pénétra le couloir boisé et vit la porte de la cabine l'intérieur éclairé de chandelle blafarde. L'embrasure à mi entrouverte laissait circuler se rayon jaunâtre dans la coursive ou elle avançait. Ses pas se firent plus lent comme dans la crainte de pousser la simple porte de l'Outremonde et voir le visage de la mort au derrière. La chaleur de Lars et des autres se massant derrière elle se fit sentir, elle aurait voulu hurler qu'il parte tous. Alors, plat de la main sur la porte grinçante elle poussa et vit un des marins, un mousse... recruter il y a bien trois mois de cela, maigre et sans valeur, une loque alcoolique, tenant que par un heureux miracle de l'inertie, pistolet en main, fumant, se tenant vouté au pied d'un homme allongé au sol, balle en pleine tête, les cheveux de feu auréolé de sang. Karell le Nocturne... l'immense Karell, abattu par un chien, une merde, un moins que gastéropode, par ça ! Une créature à peine regardable et dont la seule chose qu'elle évoquait était la pitié. Comment par les cieux cela pouvait être possible, qu'un tel revers, une telle claque des régles se produise là.
Il y eu se son dans les oreilles de Morgana, alors qu'elle regardait les yeux roulant de son père, creux vide affreux. Ce son que l'on entend que quand le sang vous prend les tympans, se crissement monocorde et long, une bouffée de chaleur... et puis, plus rien... Elle se vit sur l'homme, cette crevette avarié ayant osé agir de la sorte, cet homme qui beuglait entre ses mains serrés à son cou, sans savoir comment elle en était arrivé là sans prendre une balle. Il mugissait que Hélias le Flamboyant, frère de Karell le Nocturne et Capitaine de l'Aube, gagnerait cette guerre, que tout était fini. Les griffes s'enfonçant dans la gorge, elle tut l'ignominie de sa trahison, de se chien de traître se type à la solde de cet homme qui avait accepté que son fils la touche, Morgana ne laissa qu'un seul souffle à la parole du seul représentant de l'Aube à bord de son navire. Le Crépuscule fut ballotté par un souffle du vent et dans le mouvement et les courants d'air, toutes les bougies s'éteignirent et il fit noir, d'une nuit profonde, ou seule la lumière qui demeurait fut les quelque rayons de lune traversant les vitres opaque et sali de la cabine. Comme si le dernier souffle de cette chose qu'étranglait l'adolescente, avait emporté les lueurs des bougies, fit lourdement claquer la porte et mura l'ombre du silence... Rien ne fut dit... pendant de longue minute, tous n'arrivant à se percevoir ni l'un ni l'autre, la lumière en deuil du Capitaine le Nocturne, tuer sur son propre navire, en pleine nuit... Pendant se long moment, les esprits pensèrent, peut être trop vite pour la jeune fille.

- Qu'est ce qu'on va faire sans le capitaine ?!, Fut entendu parmi la foule.

Sur le pont annonçait que « L'aube » qui s'était arrêté depuis des heures sur l'horizon de jais, n'était plus qu'a quelques kilomètres... trop peu. La jeune fille avait rejoins le corps gisant de son père tentant de le définir dans le noir, main sur son torse, larme coulant sur les joues, en cet instant ou tout miracle veut être rendu. Mais, autour de Morgana dans cette cabine sombre, les voix montèrent lézardant les murs, luisante d'un vert de discorde, elle ne les entendait plus, mais elle savait se qu'ils disaient. Chacun d'entre eux, transformé en singe pour avoir le droit ne serait ce qu'un instant de succédé à un homme tel que Karell de possédé un des plus gros Gallion pirate qu'il est eu lieu d'exister dans se sale monde. Les ombres que la lune découpait de cette colère, décrivait des gnomes se chamaillant un bout de pains, des monstres difformes aux armes dégainés, prêt à tout pour une place sous la lune. Elle fronçait le nez, les sourcils, son visage se crispant regardant cette peinture obscure ou les lanternes se rallumaient comme pour éclairer se délire et se non sens. Un seul homme pousser par les remous d'humains en furie, la regardait, droit net, sans scier malgré les trois balles lui sifflant à l'oreille et les bousculades. Lars, se tenait la, face à elle, les larmes aux yeux, mais ferme comme le roc insubmersible comme immuable, ils furent tout deux seule réelle conversation dans un monde de brouhaha montant, de la cabine au pont jusqu'au délire des éclairs et des vagues. Ils savaient l'un comme l'autre, qu'ils avaient prier. Ils auraient repris leur galères à la mer, se damnés d'avoir voulu un miracle, mais ils savaient aussi, que se coeur plein de sel, ses yeux plein de mots, étaient face au Miracle.
L'Aube Rouge
"PART 2"

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