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 Herkassel Arcanum

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Dim 4 Oct - 3:44

Tempérance
" Op.14 "  

Herkassel Arcanum Leela10
"Aux oreilles du Manoir Herkassel"

Un vrombissement faisait vibrer le sol par les peaux tendus des tambours, qui lui remontait des pieds jusqu'au cheville et lui électrisait le cerveau. Elle sautillait pied nu sur les pavets froid de la cour, au rythme effréné de l'orchestre dont les basses lourdes des percutions faisaient grésiller fébrilement les vitraux de verre translucide et pourpre qui mirait le Patio large intérieur. Les cadres hauts de pierre grise clôturait et veillait sur le cœur bouillonnant de la foule compact qui se bousculait sans gène, rampait jusqu'au collation et boisson ; d'une froideur, d'une patience glaciale. Les yeux de la jeune femme se perdait sur les dessins des murs haut et de la toiture d'ardoise noir glacé qui penchait vers elle, tournoyant dans une danse éthylique inaltérable. Tempérance riait sans même savoir pourquoi, sa glotte vibrait, elle hurlait arrachant les derniers lambeaux de son apparat bourgeois dont son statut social la paraît. Comme une onde d'un châtain crème, ses cheveux s'élançait capillaire par capillaire comme des rayures dans l'air, virevoltant autour de ses épaules menues. Sur le carré de ciel noir abyssal quelque éclat lointain dans la voûte de pétard rouge fusèrent, craquant l'allumette d'une lumière intense comme la foudre. Les feux d'artifices rugirent durant une minute, menaçant avec chaleur, la foule dense et brûlante qui hurlait de merveille face au spectacle. Un furieux souhait de nouvelle années fut lancé par des beuglements de tout timbre, émaner par des bouches rendu sensualisé par cette teinte de cramoisie qui lézardait le ciel et maquillait tout visage en contrebas. Tempérance prit un un instant loin des fusées qui faisait palpiter le ciel pour regarder se monde perler de sueur, yeux en prière face à un ciel défiguré par l'Art de la Poudre Canthienne. Elle trouva l'espace d'un instant, ce cœur battant d'une foule loin des chaînes, respirer l'odeur d'une certaine liberté. Les silhouettes semblaient tourner et s’enfoncer dans le sol chutant inexorablement dans le coin de sa vision. Les dents sur les lèvres, elle se passa la main sur le visage en riant au vide, goutte d'eau dans un flot de son. Son corps suivit la courbe de sa vision, chancelante, une personne d'une vingtaine d'année de plus qu'elle vint la rattrapé, un homme qu'elle ne connaissait absolument pas mais qui, l'alcool en avait fait son plus grand ami. Elle explosa de rire dans ses bras feintant la honte et cette masse qui la soutenait lui demandait d'une forte voix.

-Hey miss tombe pas ! C'est la nouvelle année ! Commence pas mal !

Tempérance vint lui répondre d'un baiser à la joue tout en beuglant un souhait pour ce premier jour. Elle se redressait se laissant balloter, sourire greffer au lèvre dans la houle humaine dansante ou  délirante. Plusieurs éclat de verre se firent entendre et des coups à blanc de feu d'un pistolet de poche appartenant à quelques ivres jouant à se faire peur. C'était coutumier depuis la troisième fois qu'elle avait eu la chance d'être invité de constater se genre de débordement, mais cela devenait routinier, ici tout le monde perdait titre et identité, devenant se que l'humanité faisait de plus fou et débrider. Le jeune femme au lèvre rouge de carmin regardait la masure se disant que son propriétaire si populaire, avait une patience dingue à toléré tout ceci. Nombre de fois, elle avait tenter de l'imaginer derrière une fenêtre de sa tour à contempler la démence, et tout se que l'humanité faisait de désyncarner ; avec un fin sourire au lèvre. Quelque part elle était persuadé que l'homme qui organisait tout ses événements grandioses, aimait la démesure car elle dévoilait le propre de tous. Ainsi, qui donnait un coup de battement de coeur à une masure bien austère et morte. Mais, comme toujours elle finissait par l'oublier bien vite, aussi elle l'oublia quand elle s'échoua dos au mur au base de briquette d'argile rouge, au coté de l'orchestre. Les hauts bois vibrant et les cuivres, lui éclatait les tympans, littéralement et pourtant, elle aima entendre chaque nuance de ses mélodies vives et enjouée. Un petit attroupement tout aussi échoué qu'elle sur les roches construitent, discutaient par hurlement, elle se prit à écouté rêveuse toute ses images indistincte dans son champs de vision.

- Ouai je l'ai vu ouai. Le Ser Herkassel, si si jte jure ! La bas dans la foule !
- Ah ouai ou ? J'vois pas...
- La bas...

Temperance se prit à mirer le doigt qui pointait la masse opaque de monde, puis secoua la tête en riant puis s'adressa au prétention qui jurait avoir vu le propriétaire.

- Personne ne l'a jamais vu ! Tu ments ! J'suis même pas sur qu'il soit vivant !
- Si jte jure !
- Il ressemblait à quoi alors ?
- A un vieil Homme.
- Un type m'a dit qu'il était jeune grand et brun, moi la dernière fois. C'est la première fois que tu es invité ?
- Ouai, fit un probablement « fils de » qui jouait de sa gourmette dans la fierté de sa présence dans se beau monde.
- Ben alors tu comprendras que le propriétaire, c'est absolument tout le monde !

Ses yeux d'amendes finement taillé et emplis de bleu vibrait d'excitation, car elle était en quelque sortes la propriétaire comme tout ses fêtards débordant d'énergie, de se manoir dantesque couvert de vitraux de 3 mètres, aux iris de pourpre. Elle se prit à rêver de nouveau de ce Herkassel, seule rétine d'un Manoir austère et mort, réanimé par les banderoles colorés et les lanternes flottantes. Alors qu'elle marchait hagarde ses yeux dans le mirage qui la plafonnait elle vint heurter le pianiste de l'orchestre compacte qui jouait à même les pavets. La fausse note qui s'ensuivit, passa purement et simplement dans l'ignorance collective tant le flux parasite de son, ne pouvait donner de l'importance à aucun des instruments en présence. Le pianiste avait le visage masqué, d'une surface de porcelaine bariolé, festif et la mira de deux lumières d'un vert de poison liquide, glissant dans l'iris, ses cheveux mi long blanc légèrement ondulé venant suivre son mouvement de tête. Le visage de porcelaine incarnait une sorte de satyre sans âme à la barbiche démesuré par la sculpture même du masque. Elle fit un geste bref de main pour s’excuser puis se pencha à l'oreille du musicien.  

-Vous savez ou sont les toilettes monsieur ? J'tiens plus là !

Le musicien hocha la tête et indiqua d'une voix murmuré à son lobe et d'une main tendu vers les doubles portes normalement closes du manoir. Elle fronça le nez, au souvenir, rien ne semblait y passer, pourtant malgré la légère lucidité de son état d’ébriété, elle rejoint les pants de bois de 4 mètre ou une ouverture close plus petite à taille normale de porte figurait. Tempérance posa la main sur la surface dessiné dans le bois finement sculpté et l'ouverture se fit d'elle même la surprenant étrangement. D'un regard vif autour d'elle et dans le tumulte, personne ne semblait l'apercevoir ouvrir les galeries du Manoir farouchement closes. Un instant, elle se jure qu'un vigile loué pour la soirée la regardait et pourtant ignora le moment ou elle se glissa délicatement dans l'alcolve, le panneau lourde se referma de lui même derrière elle, emporter par son poids, plus tenu par le volume de ses seins. La jeune femme sursauta un instant puis oublia, constatant se que sûrement personne d'autre sauf le propriétaire et les quelques artistes au secret avait le droit de fréquenter. Elle fléchit les jambes, les arquant vers l'intérieur un instant, se tenait les plis de robe au niveau de son entrecuisse repensant à son envie urgente, puis elle réalisa... le musicien ne lui avait indiqué que la porte ou alors elle n'avait pas retenu ou entendu le reste. Se redressant et marchant péniblement, à mi vouté, l'envie s'oublia dans les boiseries pesante et sombre du couloir s'étendant sur cette aile du Manoir, Tempérance y évolua néanmoins à petit pas. De lourd candélabre était fixé par fer forgé au mur lisse et impeccable qui miroitait la moindre lumière jaune. Un massif tapis décoré et long menait aux multiples portes de bois épais et sculpté d'image sans visage ni corps par bas relief. Dans son évolution elle croisa plusieurs horloge mécanique ronflant posément et s'est en les écoutant un instant fasciné par le travail d’orfèvre sur les dentelles de feuille d'or du cadran, qu'elle se dit que soit son ouïe était soit défaillante, soit l'isolation était redoutable. Le son extérieur semblait être entendue à des kilomètres avaler par les bouches des murs. Elle croisa plusieurs sculpture flanqué dans des niches de roche grise, représentant des « choses » sans formes réalistes, purement et simplement abstraite mouvante au rythme de sa vision délabré. Lors de son évolution lente dans se couloir ocre d'une lumière tamisé, presque oppressante, elle tomba sur une sculpture murale qui ne fit que la clouer l'espace, les lèvres légèrement pendante. Un plâtre lisse comme le marbre fait de corps imbriqué les uns dans les autres tournoyant autour de deux formes sans nom ni même description comme des volutes nerveuses, ceci s'étalant sur 10 mètre de longueur et 3,50 mètres de hauteur. Elle eut une forme de choc et de fascination passant sa main sur les corps nu, juste suggéré dans leur volute. Tempérance palpa la sensualité de la pièce de sa puissance et de l'étrange malheur qui s'en dégageait, les corps sans visage défini pourtant en malheur. La sensation était d'autant plus accentuer par l'effet de trouble de ses yeux qui faisait onduler chaque partie de corps, les faisant s’aimer les une les autres... se baiser dans le nacre pur de l'image. Ce cocktail sordide de sensation que lui exprimait la sculpture qui flirtait avec le bas relief, fut la chose qui lui fit exprimer en elle, l'idée que cette pièce d'Art était peut être l'une des plus belle qu'elle est pu voir. Car le même mal aise qu'elle sentit, l'excita étrangement, chauffant l'intimité de la jeune femme. Il n'était sans compter les séances de danse délirante ou elle s'était brûler les muscles et fait transpirer, imbibé avec soin de vin, elle se disait dans sa contemplation éberlué de l'image pale s'étendant face à elle qu'elle aurait bien baiser dans l'immédiat avec la première créature munie d'un sexe qui se présenterait. L'envie d'uriner s'étant visiblement fait oublier. Mais rien ne se présenta. Une main sur les formes coulantes et organique du plâtre elle se laissa glisser du bout à l'autre de la longueur de cette dernière, se sentant prise d'une chaleur indécente, la poitrine bizarrement gonflé sous le corsage. Un moment de clarté, lui fit se dire, qu'il était bien heureux que personne ne la voit dans un état pareil... pour une sculpture qui finalement ne représentait rien de sexuel, ni même rien de cohérent...
Elle finit par la délester et ouvrir une des portes de la tour d'angle du Manoir sur lequel menait la sculpture en mouvement. La encore tout était éclairer au candélabre, pourtant elle eut une profonde sensation de changement de couleur dans l'air. Plus sombre encore, les bougies éclairaient une pièce circulaire décorée d'immense tenture rouge qui venait tenir leur source sur un plafond de 4 mètres. Une table ronde au centre recouverte d'un tissus blanc comme emballé pour un déménagement trône et s'accompagnait des mêmes fantômes de chaise tout autour. Toute les silhouettes se découpaient mal à peine léché de lumière jaune, mais brillante faiblement de leur présence presque éthérée. Ces tissus tendu tenant l'armoire cousus de noir dessus de la famille Herkassel et ses plis plongeant dans le noir du plafond lui donna une sensation de vertige incommensurable qu'elle s'attrapa vivement au dossier couvert d'une chaise. Elle inspira profondément et sentit le poids des regards... ceux des propriétaires sur plusieurs générations. De ces portrait haut de 3 mètres et large de 1m50, lourdement encadré d'or Rococo, dont les yeux de chacun semblaient la suivre. Tempérance eut une furieuse sueur froide, face à ses visages pales à moitié enfoui dans l'ombre et au regard sombre juge, terrible du lieu. La jeune femme se fit rigueur, que se n'était que des portraits, et qu'en pleine journée les lucarnes de vitraux translucide et perler de rouge, devait donné un air bien plus chaleureux à la pièce... mais l'ombre de la nuit, et la déformation de son regard, donnait à ce lieu un sentiment profond d'impuissance et de malaise. Cherchant à éviter leur pupilles, pourtant, une chose l’arrêta et sembla la rassurer dans cette rotonde. Un portrait parmi les autres qui lui glaçait le sang, représentait un jeune homme d'une beauté pure et idyllique. L'on y voyait un adolescent d'un regard vert translucide, perçant, un léger sourire large, plein, avenant lui fendant les rondeurs légère de ses joues, les pommettes haute et de subtile boucle auburn venant lui encadré amoureusement le visage. Contrairement à tout les autres, son regard lumineux brisait l'enfer du noir de sa famille. Il y avait quelque chose de féminin mais à la fois de terriblement masculin, comme une ligne de sensibilité affectueuse et chaleureuse. Son visage lisse et dépeint d'une perfection affolante, la laissa un instant dans une nouvelle contemplation. Tempérance souligna la finesse de ses cils, la marque nette de ses sourcils et de son expression, pourtant elle sentait comme une étrange distance entre elle et se portrait qui plus son regard s'émerveillait de sa beauté, plus lui transparaissait un étrange vide. Elle voyait là un beau jeune homme dans la fleur la plus séduisante de sa jeunesse, mais... cela ne discutaient pas. Rien dans le portrait ne semblait lui véhiculer quoi que se soit sur la vie de cette drôle d’idole figé dans l'huile de la peinture. Tour à tour, elle vint mirer chacun des portraits et se même vide s'exprimait, des beautés lointaines, parfois inquiétante pour la plupart, mais sans rien à livré... et c'était cela, qui restituait se frisson sur son nerf rachidien : Le vide. Ce vertigo collé dans le dos, exprimé par se plafond non éclairé et qui semblait être un bout de chemin vers la mort dans la pénombre, et toute ses images sans âme... sans âme, c'était le terme. Pourtant, elle se trouva de nouveau à contempler se portrait une nouvelle fois de ce jeune homme et retrouva dans les rondeurs de ses traits et de sa jeunesse, la sensualité de la sculpture précédente. Tempérance perdit pour de bon tout de son nom en se surprenant à se mordre la lèvre subtilement et sentir ce brasier la reprendre. L'alcool ne lui réussissait pas... mais l'endroit dégageait quelque chose de fin, à la bordure du désir et d'une étrange angoisse. Elle ruminait péniblement de n'être accompagné d'un beau jeune homme et pourtant se félicita de ne pas se laisser allé à une telle étrangeté... elle était vierge du haut de son jeune age et des volontés bourgeoise de son patriarche. Alors, elle ne comprenait pas se besoin acerbe qui lui mordillait les entrailles, comme si les murs lui murmuraient un vice, comme s'ils appelaient à laissé conscience glisser doucement comme les tissus sur la peau. Peut etre juste l’excès d'alcool ou alors les étranges vibrations de l'endroit, qui finalement devenait splendide. Elle dégrafa presque mécaniquement sous les yeux des portraits qui ne pouvaient la juger car dépourvu de vie, son corsage qui lui glissa un peu et s'affaissait sur ses hanches. Pourquoi par les Six faisaient elles cela ? Elle préféra accusé l'ivresse, accuser l'inconscience et l'absence d’âme qui vive dans se foutu lieu, en dehors de ce Patio plein à craqué. Mais avant que tout se buste ne fut dévoiler à la lueur des bougies, irrésistiblement, elle entendit la porte et se retourna brusquement dans un sursaut, une vieille femme la regardait. Tempérance ne prit même pas seconde à couvrir sa poitrine dévoilée durci par la fraîcheur et la drôle d'électricité qui la traversait. La dame légèrement voûté l'estima de bas en haut puis soupira lentement, comme si la chose ne la surprenait guère.

- Vous ne devriez pas restez ici, ni même être là.
- C'est... vous..., elle réalisa brusquement et remonta vivement les cordons qui serrait son bustier et se qu'il tenait pour se couvrir, les pommettes écarlates. Vous n’êtes pas surprise... je vous êtes la propriétaire ? Je suis désolé je... oh qu'elle honte...
- Tait toi jeune fille, fit la vieille femme bien familière, mais au vu de la situation cela pouvait se comprendre. Tu penses que tu es la seule petite ivrogne que je vois tenter de souillé le mobilier de monsieur Herkassel et de sa digne famille ? D'ailleurs ou est l'homme qui t'accompagne ?
- Je... je … je suis seule... c'est le...
- Seule ? C'est encore pire. Tseuh !
- C'est le pianiste qui m'a indiqué les toilettes ici et..

La vielle femme au visage marqué de deux cicatrices et décoré de point de boursouflure sous les pommettes, que ses rides profondes accentuait, la fusilla d'un regard parfaitement neutre et noire. Elle avait l'air d'une vieille maîtresse strict mais largement plus en age d'exercé.

-Le pianiste, sortez, étrangement la vieille femme après se constat referma la porte grinçante laissant la jeune fille incrédule dans la rotonde obscure.
Tempérance regarda autour d'elle, morte d'une honte qui la suivrait jusqu'à longtemps, face à la stupidité d'un acte irraisonné. Elle eut étrangement mal au cœur et se laissa tomber à genoux, sanglota, sans plus de raison qu'elle n'avait eu de se dévêtir. Enfouissant son visage dans ses mains et se recroquevillant front sur le dallage détaillé, elle chercha à fuir le vide qui l'avait envahit à son tour et le regard des Herkassel.

« … pourquoi est ce que j'ai fais ça ? »

Résonna la Tempérance dans la démesure du silence.

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Ven 6 Nov - 15:39

Le Mat
" Op.22 "

Herkassel Arcanum Tyr10

"Aux Yeux de Tyr de Dectarion"

Je me souviens de la première fois abrupte ou je croisais le regard le plus incroyable d'une existence pourtant bien chargé. Parler de cette rencontre atypique, de se dernier moment intense que j'eu connu, et de se qui s'en suivit, de se gouffre abyssal d'enfer de feu chaud, ou je pense avoir perdu une partie de mon âme. De ses moments d'exquises contemplations que je n'aurai plus, de cet homme que je n'oserai jamais recroiser, de ce délire que j’enterrerai avec ses mots.
Rien ne fut plus pertinent à déclamer sur mon propos, que je n'avais aucune consistance. Une ombre placide porteuse d'un héritage qu'il ne méritait pas. Je rêvai à coup de burin, des corps fantasmagorique qui ne correspondait à aucune des moeurses due à mon rang. Une honte effroyable, aussi effroyable que pas même à mes 17 ans je voyais au surprise de mon regard sur un jardinier, la fortune des Dectarion me filer entre les doigts, au profit de ma jeune sœur pas même toucher par les premier sang d'une femme
Après tout ceci, le vide s'installa, plus aucun but sauf celui de mes envies, celui de retourner se monde plat et d'en révélé les contours dans la pierre, loin des cotillons des fêtes mondaine, loin des broderies des jarretières, juste l'Art et moi comme amants fidèles.  Pourtant, l'autorité parentale ne fut pas en reste, je dus voir l'intégralité des médecins de la Capitale, pour éradiqué la maladie d'un cœur que je ne voulais soigner. Ce fut à cet instant, dans les pleurs de ma mère à vouloir me changer, et les cris de mon père à vouloir me condamner que tout bascula réellement. Le choix ? Quel choix sauf celui de briser ma plus belle création dans l'entrée, j'aurai souhaité mourir, empaler en haut d'un mât, contraint sous un joug de paraître à courtiser Velina Dastad, jeune fille de la bourgeoisie banquière, aux cheveux de miel et regard d'azur. L'on pensa sauvé ma noblesse, en arrangeant le mariage le plus monnayé qu'il soit, et au lieu de changer, je tendais à empirer.

Elle était belle comme un soleil rond de mâtiné, je le concède, nous passâmes des mois à parader et simuler une idylle. Pourtant au final, je finis par si bien me mentir que je finis par y croire. Aimer l'ondulation de ses boucles ascaloniennes sous la brise lors de nos pique-niques rupestre, aimer goutter ses lèvres de cerise mure, me noyer dans ses grands yeux bleu innocent, regarder le reflet de la lumière sur la porcelaine de sa peau, au point ou j'attendais chaque instant de la revoir. Au point, ou je cessa de sculpter, pour devenir un simple contemplatif, si malléable qu'il oubliait jusqu'à se qu'il était au fond. Les cris et les larmes détruisent bien des vérités, la culpabilité qui en découle vous achève et vous muent en une sorte d’éphémère, qui ne vit que pour bien vite voir son monde s'écrouler Alors, fut le mariage annoncé, blanc, comme nous l'avions souhaité, aussi pur qu'en était la couleur. Les Dastad avaient installé, il y a des années de cela une maison de campagne à Shaemoor, aussi tout la bourgeoisie et maigre noblesse du village, vint à mes noces, un nombre d'inconnu aussi colossaux que les propres connaissances parentale du Promontoire. A vrai dire, sauf ma famille et ma femme, je ne connaissais personne d'autre. Nous disposâmes le lieu des festivités dans la maison pignon sur vallée de la Famille Dastad. C'était le plein été du Phénix, le soleil y était chaud et miroitant, rien de plus rêver en ce jour que tout individus me dardait à dire qu'il serait le plus beau. Dans un sens, il le fut mais pour les raisons les plus infernales qui soit. Le thème était au vert des rubans des demoiselles d'honneur au banderolles aux écussons des familles. Puis dans tout le gras de l'herbe, des mains serrés et des sourires polie par le code, une couleur vint jurer au thème. Des cheveux légèrement rougeoyante tombant en ondulation légère sur le visage et l'expression la plus noble qu'il m'était donné de voir. Comme sentant mes yeux sur se profil digne, la stature me regarda et je plongeai dans des iris d'un vert puissant, acidulé comme les pommes des vergers de la Vallée de la Reine. Il ne me fallut rien d'autre pour me pencher à l'écoute de ma Belle-Mère femme de grande classe en robe Salmienne et demandé à qui un regard si surnaturel, des emeuraudes finement porté par un adolescent à la stature aussi fluide que l'eau, pouvait appartenir.

- Ce jeune homme est le fils de l'étrange famille Shaemooroise Herkassel, du nom d'Azael. Le pauvre enfant a perdu ses parents il y a quelque années de cela, mais il n'est connu pour faire grand cas auprès de la cour. Après, il est certains, qu'il est bien jeune pour pouvoir s'y présenter, bien qu'il soit d'une allure fine et d'un visage charmant.

Il était peu de le dire. Il devait avoir mon age, jeune et frais, aussi parfait que les sculptures antique d'ascalon. Le moindre de ses gestes étaient étudié avec finesse, le moindre de ses traits en accord. Mes mains me chatouillèrent brièvement d'une envie de graver la roche, car à cet instant j'eu le sentiment personnel d'être face à un chef d’œuvre, réveillant mes instincts bohème. Emporter par la cérémonie qui s'en suivit, j’oubliai un instant se moment ou j'eu juste croisé un regard qui me combla. Je souris comme un bienheureux à ma femme lorsque nous échangeâmes nos vœux, et je fus persuadé d'aimer notre baiser scellant nos liens. Vint les festivités et leur tumultes et se fut cet instant ou plus rien n'exista sauf se regard fantomatique et pourtant si présent, il dansa avec bon nombre de jeune demoiselle, il sembla en courtiser quelque une, mais tout chez cette silhouette m'inspira. Plusieurs mots me filèrent aux oreilles sans que je n'entendis rien, la main de ma femme fut comme oublier par se désir ardent de représenter se que mes yeux suivaient. Lorsqu'il se présenta, lui et ses félicitations, je ne pus pas même m'incliner ni lui répondre, juste regarder la légère ondulation auburn de ses cheveux sur ses pommettes. Il ne fut surpris par mon mutisme et me sourit finement, se fut la dernière fois que je le vis avant des mois. Et rien de se que j'avais vu ne fut oublier, cela m’obséda. Je m'isola des semaines entières au détriment d'une vie de couple, délaissant ma femme, pour tenter de sculpter le simple regard translucide de Azael Herkassel sur mes effigies, sans jamais y parvenir.
Un soir, ma femme et moi nous assistâmes à un récital de piano organisé dans le village de Shaemoor, humblement. Et c'est se jour là, que je le revis derrière un immense piano à queue noir rénové mais semblant avoir un certains age, puis il joua. Rien ne sert de plus compté se que cette vision m'évoqua, j'en resta bêtement ahuris, je devais bien être le seul. Ses doigts filant sur le clavier, son regard puissant posément rivé sur ses partitions, j'aurai probablement juré n'avoir été que l'ombre de moi même, complètement envahis d'une fascination qui n'appartenait qu'a moi même. Tout le monde applaudit la musique, j'applaudis l'homme. Lorsque je vins à sa rencontre pour saluer son talent, il semblait le même personnage vu lors de mes épousailles mais dont les cheveux étaient strillé d'une fine mèche blanche à l'abord de son visage. Nous parlâmes des heures, rien ne sembla exister, pas même le sourire poli de ma femme qui me voyait dans mon extase et y assistait sans un drôle de pincement au cœur. Je fis l'amour à Velina cette nuit comme jamais je ne l'eu fait auparavant. Je ne pus en resté là les jours qui suivirent, je vins quémander sa visite, nous sortîmes plusieurs fois. Il était de la noblesse de sa stature sans pour autant ne parer aucun titre, il avait le mot élégant et la voix suave. Nous finîmes par devenir ami, du moins c'est se qui semblait être. Je lui proposai un nombre incommensurable de fois de poser pour moi, se qu'il refusa poliment à chaque fois. Puis advient, les responsabilités, l'année passant, je reprenais une boutique de bijouterie et l’administrais, me laissant bien moins de temps à la rêverie et au ballade dans les jours ensoleillé, au coté de cet homme qui me ravissait.

Chaque jours que je passais, l'hiver approchant, devinrent amer et aussi froid que le temps. Mes mains n'apportaient plus rien, je ne regardais plus mon épouse. Le vide que j’eus connu des années auparavant revenant me saisir aux tripes. Je me mis à sortir et chercher un peu de plaisir dans les beuveries des soirées de la Noblesse Décadente, trompant Velina avec d'autre femme à plusieurs reprises, ivre et humant l'opiacé. Mais rien ne comblait le gouffre que je ressentais. La nuit devint mon seul échappatoire à une vie morne, bien que j'eu un enfant à naître. Tout était rythmé entre la boutique, le repas du soir et un sommeil lourd. Aussi, le sommeil fut remplacé par au premier temps les verres de Schnaps, puis d'absinthe, puis goûter au fumerie exotique et enfin délester la frustration sur des prostitués de luxe qui n'avait même pas pour vertue d'interresser mes désirs. Il manquait toujours effroyablement ma muse. L'artiste attendit en mirant les fonds de verre nuit après nuit son inspiration, et elle fini par venir, du moins je le compris en passant le seuil de la porte. La soirée ou j'avais été invité cette nuit là n'était nulle part ailleurs, sauf au Manoir lugubre au vitraux imposant et rougeoyant, du Manoir Herkassel. L'on m'avait raconté mille histoire de fantôme à propos de ses murs, mais comment y croire en voyant que son seul habitant possédait le visage d'un ange. L'orgie de cette nuit fut royale, alors que le jeune homme qui me fascinait temps, les mèches une à une blanchissante, jouait du Pachenbel sur le même piano le soir du récital. Il ne semblait jamais vraiment participer les premières fois ou je fus gracier de venir en ces murs, d'ailleurs, l'on ne se parla même pas sauf sur quelque échanges de regard. Puis, sur d'autre nuit ou je m'enlisai dans l'attente d'y retourner, je le vis au milieu des canapés entouré de jeune femme et jeune homme à partager des amouraches sulfureuses, dans lesquels il finissait toujours par me regarder un instant. La maison elle même, me laissait contemplatif, chaude et intense, lorsque les rares fois ou il s'adonnait au plaisir de la chair, des drogues et de l'ivresse, je me pris à le contempler de long moment, assis au fond de se fauteuil vert anis. Un de ses soirs, il vint s'asseoir à mes cotés tirant de fin trait de fumée d'un porte cigarette, il posa ses yeux verts intense sur moi, ayant constater sûrement, que depuis quelque temps ni l'alcool, ni le sexe ne m'interressait, je errai dans ses couloirs à sa recherche pour ne serais ce que le contempler regarder par la fenêtre.

- Que pensez vous de tout cela Tyr ?
- Que tout ceci est bien fade...
- Ca l'est.
- Alors pourquoi... je vous vois bien que rarement vous y adonnez Azael ?
- Pour les mêmes raisons que vous regardez. Pour voir.
- Et qu'en pensez vous alors ?
- Que tout ceci ne comble absolument rien, sauf se donner l'impression l'espace d'un cour instant que les choses vont bien.
- Vous allez mal ?
- Moi non. Mais vous oui.
- Alors, que cherchez vous a oubliez Azael ?
- Et vous pourquoi évitez vous le simple fait que vous me désirez ? Que votre mariage n'est pas un échec parce que vous n'y donnez nulle importance, mais parce qu'il ne vous correspond pas ?

Je resta muet à ses propos alors qu'il me dévisageait de se regard intense et provoquant en l'instant. A cet instant, je laissa parler les plus bas instinct de l'homme différent en venant au contact de sa peau, il n'en dit rien, il me laissa faire, exploser comme un ballon remplis d'air depuis trop longtemps contraint. Il me laissa l'aimer dans ses propres appartements sous le miroir rivé au plafond de son bureau, sur se tapis qui me semblait brûlant. Son regard resta planté tout du long dans le miroir lors de nos échanges pendant que ses multiples d'horloges émettait leur « Tic Tac » fiévreux, me réglant comme un métronome. Lorsqu'il se sépara de moi, après ma jouissance explosive, il se rhabilla et vint se poster à la fenêtre, fumant posément regardant le rouge de ses vitraux. Je ne pus pas même me relever, quelque choses en moi semblait avoir été complètement sortis de mon corps dans l'effort et la concrétisation de tout mes fantasmes, comme assouvis et vider enfin de tant d'année. Je regardais l’œil du miroir qui me sondait, il me semblait noir abyssal dans la nuit. Je tenta à plusieurs reprise de me lever mais, l'envie ou la force n'y était pas vraiment.

- Restez allongé. Celà ne se reproduira pas, chanta sa voix suave doucement.
- Mais pourquoi avoir... ?
- Pour que vous comprenniez.
- Azael dite moi que cherchez vous ?
- Gouttez la vie avant la mort, en choisir se qui me plait le plus et définir mon existence durant mes jeunes années, pour finir tel que j'aimerai que cela soit.
- N'y a t-il pas un peu de solitude dans se processus et votre vie pour que vous réagissiez comme cela ... ?

J'entendis son léger rire, puis une voix légèrement érraillé.

- Vous savez... je ne suis jamais vraiment seul. Alors ce n'est pas de ça dont je me plaindrais.
- Pourtant, vous cherchez à oublier quelque choses... dite le moi, cette chose j'en ai besoin, cela a créer votre regard et ces yeux me... subjuguent, ces yeux sont pleins d'une choses indéfinissable.
- Pourquoi croyez vous que je ne veux pas être représenté Tyr ? Parce que... ceci m'appartient. Mon regard m'appartient, ma vie aussi, mon passé et tout ceci. J'écoperai sûrement d'une réputation des plus lamentables à faire se que je fais avec autant de légèreté, mais je m'en moque. Car j'ai besoin de trouver le goût de la vrai vie. Je suis un miracle vous savez ? Je n'aurai jamais du voir le jour et pourtant j'en suis là. Alors que fait on lorsque nous possédons cette bénédiction comme cette malédiction ? On ne veut rien raté, on ne veut pas que nos actes soient vains. L'on veut que les choses changent. Car on est si intimement lié au rien que tout se doit d'avoir un droit de regard aussi controversé cela soit. Et si je suis venu vous voir cette nuit, c'est que ses années ou vous venez me voir, me détruire et me débaucher était la dernière. Que vous étiez la seule personne dans se salon à pouvoir en sortir pour la dernière fois, avec la vérité de se qu'il est, de devenir plutôt que paraître. Tout ceci va disparaître cette nuit et moi avec pendant un long moment je pense. Je vais méditer à tout ceci et lorsque je reviendrai dans le monde publique, je serai le Azael Herkassel que j'ai envie d'etre.
- Je ne pourrai plus vous voir durant se temps ?
- Non, d'ailleurs, je vous conseil de m'oublier purement et simplement. J'ai accordé se qui vous retenais à me pourchasser, soit le fantasme du moment que vous avez eu avec moi, désormais vous êtes libres, faite en bon usage de cette liberté.

Je me relevai enfin et allait à sa rencontre le regardant, tenant mal sur mes jambes.

- Comment pouvez vous juste simplement, comme ça du jour au lendemain tout laisser, les gens que vous avez connu, votre quotidien rythmé par ses délires ?
- Parce que j'en ai fais le tour. Et que rien ne sert d'insister. J'ai vu, je verrai de nouvelle chose, mais au titre d'adulte et de décisionnaire, non pas de découverte.
- Alors... c'est tout vous en avez marre et c'est fini...
- Je n'en ai pas marre, disons qu'il est temps pour moi de faire le point.

Je restai béa devant une telle radicalité n'arrivant même à concevoir qu'on puisse du jour au lendemain décidé avec autant de fermeté une chose, sans détour, sans regret, sans même des séquelles d'addictions. Il me regardait et sourit, je partis à contre cœur, laissant se visage que j'avais tant aduler derrière moi, titubant, vidé par l'annonce et l'émoi de nos ébats.

Le temps coula, des années, et lorsque j'entendis de nouveau parler d'Herkassel, c'était pour entendre qu'il était devenu un généreux donateur vertueux et récompenser au titre de chevalerie. La honte m'envahit. De mon coté rien n'avait changé, j'étais toujours aussi lâche, je n'avais plus sculpté depuis des années, je débordais toujours du cadre mais sans la ferveur d'antan, ma femme était malheureuse et n'ignorait rien de mes coucheries, qui plus est avec des hommes, se qui la couvrirait de honte si elle venait à demander le divorce. Nous eûmes deux enfants, rien de plus, qui grandissait en ignorant tout de l'horrible monstre qu'était leur père. Rien n'allait plus, l'on m'avait donné une occasion et finalement je constatai que je n'en avais fait que du malheur et de la misère. Que la dépression venait avec l'automne et que de mon incompétence, l'esprit embrumé d'ivresse, mon commerce fit faillite. Pourquoi est ce que j'écris ses mots à se moment ? Parce que se matin, au marché, j'ai revu ses yeux... il furent tout aussi beau encadré de ses cheveux de nacre, mais cette fois ci, au fond de moi, ils ne furent nullement le signe de rêverie, mais d'un glas effroyable, celle du jugement terrible de se que j'ai fais de mon existence, à désirer une vie que je n'ai jamais eu l'audace de changer. Alors, je raconte sur cette lettre, toutes ses choses qui m'ont marqué et qui me mène aujourd'hui à faire le geste que vous contrasterez. La mort est une fatalité, je souhaite qu'elle me punisse, qu'il soit un juge pour expié mes fautes, je ne mérite rien de plus. Excusez moi, j'ai aimé différemment, seulement, malgré un homme m'aidant à le comprendre et l'accepter, je suis resté lâche et traître. Pardonnez moi, puisse les dieux et mes proches un jour me pardonnez. Adieu.


Y a Des Marqueurs
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Y a Des Marqueurs

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Sam 7 Mai - 12:40

Le Pendu
"Op.12"

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" Dans la Tête d'Armin de Buuren "

Une grande baie à miroir était posé sur une partie de cette grande pièce au mur brisé, il s'y était posté depuis une dizaine de minute devant avec cette contemplation morte, exhalant doucement. Dans les pieds de l'artiste demeurait nombre toile plié à force d'être piétiné par sa méprise. Armin était dans sa chemise fluide blanche qui pendait sur ses trapèzes comme un doux voile. Il tirait un sur l'encolure bateau... il était beau sur bien des raisons, mais il n'aimait pas son image la plupart du temps et passait beaucoup de temps à la constater. D'un geste de doigt il vint décoller la très fine fausse peau de silicone que sa sœur lui fabriquait jour après jour... le temps de séchage n'était jamais long mais masquait ce drôle de trou de la taille d'une pointe de tournevis dans la pliure de sa paupière et son arcade. Ça ne s'était jamais refermé, ça ne le fera pas, autant que son teint avait perdu depuis une trentaine d'année sa vigueur. Son épiderme était grisâtre légèrement vivant comme si il était revêtu toujours d'une fine pellicule d'argent, comme le possède les grand épuisés. Alrüne pétrissant la terre rouge sur sa plate-forme à tour, tout juste vétut d'une des immenses chemise de son carré d'épaule de frère. Ses doigts était mouillé et argileux glissant sur la forme circulaire qu'elle formait en appuyant à rythme régulier sur la pédale entraînant la rotation. Mais ses yeux légèrement dissemblable étant son seul défaut se perdait à regardait son jumeau qui opérait à cette contemplation glauque et régulière, la forme d'argile s’effondra sur ses longues mains forgée par la sculpture. Elle soupirait allant quérir un verre salissant un bol en terre cuite de sa composition et peint avec finesse par son frère, l'emplissant de café ou elle rajouta un trait de whisky d'une bouteille à mi entamée.

- Tu ne devrais pas Alrüne, on dit que se n'est pas bon..., s'exprima la voix éraillé de son frère.
- Tu ne devrais pas non plus passer autant de temps à regarder tes stigmates... ça te déprime Armin.

Le peintre secoua sa mèche rouquine qui tombait bohème et folle sur son visage rond et marqué par le temps au coin des yeux. La famille avait toujours eu une bonne résistance au fil des secondes, mais pas lui, sa peau semblait fine et fragile tenant par un drôle de maléfice. Il plaça ses doigts sur le globe de son orbite droit sous la blessure et appuyait légèrement pour venir doucement et délicatement décoller les paupières de l’oculaire. Le globe dans la cavité, fait de verre de bonne facture immitant parfaitement le bleu du second lui tomba dans le creux de la paume comme une balle lisse. Ses paupières s’enfoncèrent, bleuirent un peu et Armin redressa la tête pour se regarder de son œil unique. Le miroir était de bonne facture mais comme tous avait se léger flou sur sa surface comme une brume que tout les polissages ne pouvait rendre net. Alrüne le regardait faire, tandis que l'oeil unique ouvert d'Armin se regardait suintant d'eau saline.

- Armin...
- C'est mon vrai visage... il faut que je le regarde. Je vois de moins en moins bien... j'ai du mal à … percevoir de plus en plus les reliefs.

Sa sœur soupira péniblement le regardant avec se visage de vétéran de guerre sans l'avoir connu.  Elle vint derrière lui et posa son front entre ses omoplates, ses bras l'enlaçant avec réconfort. Chaque moment ou il se regardait avec cette mine de cadavre abîmé, c'était un coup dur, cela devenait trop quotidien. Armin était terrifié à l'idée de perdre son don, car il vieillissait, plus vite que les autres, c'était prévisible sur bien des points, mais Alrüne se refusait à le voir.

- Tu veux voir comme ça évolue ? Fit elle la voix légèrement tremblante.
- Oui. Mais il faudra un jour que tu me dises de qui...
- On s'en moque.

Alrüne se décalait un peu sur le coté pour se tenir à ses flancs le lâchant puis remonta doucement sa chemise sur son ventre pour en dévoilé un léger galbe dur qui y poussait la peau, arrondissant délicatement sa silhouette.  

- Celà commence à se voir un peu non ?
- Oui... tu seras très belle.
- Arrete... je ne peux pas être belle en ignorant se qui pourrait sortir de mes entrailles en l'état... je suis à peine là... Si ça venait à être, monstrueux il faudra que tu puisses avoir une descendance Armin... je sais que je t'ai toujours interdit qu'on voit ta glyphe mais, il faut que nous fassions survivre notre mémoire et notre nom...
- Tu sera belle et l'enfant sera beau... on l'élèvera... ça ira... c'est à boire et à t'angoisser qu'il peut y avoir des risques.

Alrüne hocha la tête déglutissant péniblement en caressant doucement son ventre, absolument pas prête à cela, la main fut rejoins par celle de son frère qui innocemment vint sentir la légère différence sur la silhouette de guêpe qu'elle eut et qu'il eut beaucoup dessiné. Elle le regarda lui et son orbite enfoncé quand le second grand et immense comme l'océan la regardait sans aucune ambiguïté, juste cette bienveillance qui lui était propre. Sa main argileuse vint embourbé sa barbe de trois jours.

- Tu es trop bien pour se monde... se monde ne te mérite pas, Armin.
- C'est moi qui ne te mérite pas... tout se que tu fais en sacrifice pour nous. Je t'ai entendu pleurer hier soir, cela te fait peur... je le sens dans mon âme. Tu le fais juste pour me protéger et que je n'ai pas à jouer mon rôle d'homme de la famille.
- Armin... s'il te plait... shhht. Ca ira, tant que je ne suis pas toute seule la dedans, ça ira.

L'artiste tourna sa tête vers leur reflet et les regardait tout les deux un peu flou. Leur portrait de famille était navrant à l'instant et pourtant, il eut la vague pensée que ça ne pouvait pas être plus esthétique, ni plus parfait qu'ainsi. Pourtant, tout deux ne l'ignorait, ça aurait pu être bien différent, moins tragique peut être, moins artistique. Car leur histoire était une œuvre d'art impossible à sculpter ni à peindre.

...

Les deux yeux bleu cristallin immense se regardait dans un reflet noir de fenêtre il y a longtemps de cela, gentilement découpé par l'ondulation des bougies le projettant en toile sombre sur la vitre. Il faisait nuit noire et sa sœur était trop loin bien qu'oreille collé à la porte close. Un homme de nom de Docteur Spencer à se qu'il eut entendu parlait à ses parents dans le fond de la peinture de son image. Ils étaient tous assis avec une mine grave. Armin avait 10 ans et le bruit de leur parole le touchait comme de vrai contact sur sa peau, ses vêtements semblaient lui brûler.

- Votre fils Monsieur et Madame de Buuren est atteint d'un retard mental... avec des troubles qui semble relevé de l'hypersensibilité. Nous n'arrivons exactement à définir son problème mais... il se pourrait qu'il développe des troubles bipolaire aigu qui l’amèneront à reproduire la crise d'angoisse qu'il a subi l'emmenant à vous heurtez madame... Il faut qu'il soit soigner par des professionnels, car sinon rien n'évoluera....

Il vit l'ombre de ses parents se regarder avec peine mutuellement désemparé. Un long silence se posa et la pluie d'automne commença à battre carreau. Le jeune garçon vint tracé du doigt un rond parfait sur la buée sur le verre. Au derrière dans l'ombre de la nuit, il perçu la plaine de cendre qui lui venait souvent comme un souvenir flou, une définition abstraite d'un monde inimaginable. Armin ne le voyait jamais vraiment, c'était plus un sentiment si prenant qu'il l'imaginait par tâche grise... comme l'était les monstres dans sa chambre. Bien des enfants craignent la créature sous leur lit, lui en percevait les yeux rougeoyant parfois dans la pénombre. A l'évidence, ses parents avaient pensé à de l'hallucination, mais s'était gardé de le dire à tout médecin, comme si quelque part au fond d'eux, ils savaient que ça n'en était pas. Mais aussi vrai qu'ils avaient peur, à vouloir se détacher de l'héritage irrémédiable familial, car eux même presque dépourvu de cette essence dans leur sang, ils avaient rationalisé la chose.  

- Nous voulons le meilleur pour notre fils, si il y a un seul moyen qu'il puisse aller mieux... il y a peu... alors que nous visitions notre famille la plus proche, Armin a manqué de griffer au visage son lointain cousin... il était tétanisé... et … ils nous ont interdit de le ramener à nouveau. Nous voulons juste... qu'il puisse, sa mère hoquetait de sanglot la main serrer par son époux au visage exténuer. Qu'il puisse... sourire et avoir une vie normale...
- Nous pouvons l'aider Madame, j'en suis convaincu ; fit mielleux le docteur en psychologie humaine.

Son père hocha posément la tête alors que sa femme éclatait dans un sanglot malheureux avant de se lever brutalement de sa chaise et le rejoindre, le hélant à plusieur reprise, sans que l'enfant ne se retourne. Ses épaules furent saisies et le força à la regarder, caressant avec trop de répétition et force ses cheveux fou bouclé et roux.

- Shaytan mon chéri... s'il te plait écoute moi... il va falloir que tu suives le monsieur... on viendra te voir. Il y aura plein de gens qui vont s'occuper de toi mais je veux que tu saches que l'on t'aime très fort... et nous viendront te voir souvent, ça ira mieux après que tu sois allé dans cette grande maison loin de nous... il n'y aura plus les monstres...
- 'Rune vient avec moi ?
- Non, ta sœur reste avec nous, elle a besoin que … , elle déglutissait avec peine baissant la tête voilant un instant son visage mur de ses long cheveux raide roux flamboyant strillé d'une unique mèche blanche nette. Elle a besoin d'un peu être loin des monstres, elle a peur et elle doit avoir son propre chemin.

La porte s'ébranla de coup ou une petite voix de petite fille pleureuse s'échappa « maman... papa ». Le bois tremblait sous le martèlement de petit poing, Alrune avait bonne ouïe et rien de tout ceci ne lui avait échappé. La douce et talentueuse Héxa de Buuren se relevait serrant la petite main de son fils qui regardait avec cette distance qui le faisait souvent avoir l'air absent de se monde.

- Luce... va expliquer à ta fille pourquoi son frère s'en va...

Le grand pianiste concertiste hocha la tête les yeux fermés et tendit une main tremblante au médecin lui demandant tacitement patience, qui d'un mouvement de tête conciliant lui stipulait qu'il comprenait avant de lui même rejoindre le jeune Armin Shaytan de Buuren.

- Hey bonhomme je vais t'emmener dans un endroit ou tu seras bien traité...

Un grincement de gond résonnait aux oreilles comme un glas, puis la petite fille se rua sur son père en lui martelant la stature avec férocité en hurlant à répétition son opposition «  non non non non ». Son père avec un peu de violence la détacha tenta de lui parler mais la furie de la jumelle d'Armin était telle qu'une claque fusa pour l’empêcher de crier si fort, quand s'était dur pour lui aussi. Héxa porta sa main à sa bouche détournant regard pour ne pas voir la marque rouge sur la joue ronde de l'enfant. Le psychologue prit la seconde main du garçon et venait le mener en dehors de la pièce doucement, il suivit, sans trop comprendre regardant sa sœur enfermé dans les bras de leur père qui la serrait fort sanglotant en chœur avec elle.

- Il est pas fou IL EST PAS FOU !

Une main se tendit vers lui, une toute petite main et les yeux plein d'eau de l'iris, au lacryma de Alrüne, il tourna la tête sur le trajet jusqu'à ne plus pouvoir. Il descendait les escaliers grinçant de métal, de la tour bien plus richement décoré à l'époque de la Tour Buuren s'enroulant comme un serpent sur les exterieur ou martelait farouchement la pluie. Sa crinière volage de garçon vint se coller à sa tête comme un casque à mesure, il jeta un œil dans le ciel et vit le coton noir rouge d'un crépuscule sur sa fin des cumulonimbus. Il sourit bêtement ça lui rappellait la crinière folle de sa sœur.

- Maman, tu as vu ?... Alrüne est dans le ciel ; si il avait su qu'il aurait nommé vingt peintures ainsi dans l'avenir.

Aucune réponse sauf une secousse frissonnante sur les épaules de sa mère, le promontoire se glissait dans le gant de voile noir, s'étendant sur leur horizon alentour. La Capitale de cette hauteur ressemblait toujours à un étrange mirage buvant dans la pierre blanche l'obscurité. Armin savait que cette chose sublime qu'il regardait souvent était sa réalité... mais parfois, l'image se distordait et la réalité devenait une étrange abstraction. Une carriole à bœuf de traie attendait dans les rues étroites des murailles comme l'ombre d'un cortège de croque mort dans le noir. Les lanternes commencèrent à éclabousser fébriles les pavages, luisant tremblotant sur l'eau ruisselante. Armin se souvint exactement de l'ondulation de l'eau glissante sur la pente autour de ses petites chaussures de cuir de bonne facture, il se souvint de la lumière boisée du auburn des flammes dans les lampadaires à gaz, il se souvint exactement au combien le bruit de la diligence, de ses roues remuant la pluie, fut singulier. Armin garda pour toujours le souvenir d'une nuit très réelle et trop vivante ou il entendit la course de sa jumelle derrière la charrette, son cri bêtement enfantin alors qu'elle avait échappé à son père et se faisait stopper par leur mère.
« Rendez le moi...Rendez le moi... »
Le petit garçon eut cette nette impression, totale, que le vrai monde, faisait plus mal. Ainsi chanta l'écho dans la pluie.

Et le véritable problème fut que cette réalité soit perçu par un enfant qui n'était atteint de folie.

Armin... Armin ?  

TO BE CONTINUED
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