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 Jubilé de la Reine

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Y a Des Marqueurs
La Main Droite Replay
Y a Des Marqueurs

Age : 30
Localisation : Avec DSK

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Ven 8 Jan - 3:48

Premiers Matchs

Jubilé de la Reine  Fajuf410

Le son de la Foule
"Match Icare de Synn-Attarak"



Les murs de pierre blanche vibrait d'un bruit sourd, le bruit ne vient pas de bien loin, d'ailleurs il nous était intimement proche. C'était pour moi dans se dédale de couloir menant vers ma plateforme mécanique, comme dans mon corps et dans mes veines. Celà surplombait ma tête pour le moment. C'était le son de la foule. Ce son que j'avais entendu des centaines de fois, mais dans un endroit comme les arènes du jubilé cela était sans pareil. Vrombissant comme un organe vivant, le sable du cercle des combats devait remuer sous la furie. Le coach Jefferson activa le mécanisme mécanique de corde tendu au poid et enroulé autour des poulies. L’ascenseur sans bordure et de planche de bois nous tractèrent sur un point d'apparition des Champions. Mon entrée allait être au plus grotesque, mais c'était le théâtre qui faisait crier cette foule. Je replaçai ma cape à la forme et aux motifs stylisé d'aile noire liseré d'or. Un dernier ajustement de cette broche à l'honneur du Bastion alors que personne n'en verrait rien de la distance des tribunes, je m'enveloppais pleinement dans les pants long de tissus qui me couvait. Jefferson parlait sans doute mais le bruit tapant des chœurs demandant du sang étouffait sa voix. Il ouvrit cette longue mallette de cuir épais et raide et sortit ma lance de couleur doré.  Ma main ganté vint s’extirpé de mon manteau ailé, sombre comme l'encre, pour m'en saisir, et comme à chaque fois, mes mains ne tremblaient pas. D'ailleurs, malgré le temps qui passe et aussi loin que je me souvienne, elle n'eurent jamais frémis de trac ou de l'angoisse d’être vu par des centaines voir des milliers de personne. Pas même lors de mon premier match au Junior. Mon coach Noirfauconien m'eut dit simplement se jour là... que j'étais né pour ça.
La plateforme montante s'était stabilisé, je voyais la trappe close face à moi ou j'allais apparaître. Je m'étais entraîné maintes fois mais j'anticipai amèrement le vertige qui allait me prendre lorsque j'empoignerai cette tyrolienne et me laisserait chuter. Aucun harnachement de la lance... je ne m'étais jamais exercé à cette apparition avec mon arme, peut importe, se serait vite fini avant que ne commence le véritable pourquoi de ma présence. Mais tout de même « Qu'elle idée de m'avoir surnommé la Chute du Faucon Noir ». C'est dans ses moments là ou l'on regrette un titre.
Je mirai par les trou assez large dans la trappe de tôle ou je viendrai faire saut sauvage. Le souffle court la main déjà sur la barre de la tyrolienne et le pied sur son étrier, j'attendais l'arrivé impatiemment de mon adversaire, le nez presque collé à la tôle, comme un enfant devant une vitrine d'Hivernel. L'on m'eut dit qu'il viendrait de l’ascenseur montant sous l'arène marqué d'une plaque métallique large de quelque pied en bordure d'arène... juste assez pour tracter quelqu'un, même un Charr. Je ne fus pas surpris de voir deux marteau colossaux des fonderies de la Citadelle se tenir l'un devant l'autre en respect au dessus de la plateforme qui était enfoncé à première vue dans le sol. Ceux ci était vissé à quelque mécanisme sûrement pour les faire se frapper lourdement les uns contre les autres à l'apparition du « Compresseur ». Je n'étais définitivement pas le seul à subir le nom épique et pourtant si anonyme des Champions. Lorsque la voix du commentateur derrière ses dizaine d'amplificateur de zinc se menant en tube, dans des sortes de trompette en cul de poule, beugla le nom de mon adversaire, une sueur froide et invisible me parcouru.

«  Venu de la Citadelle Noiiiiiire ! ATARAK LE COMPRESSSEUUUUUUR !!! »

La foule scanda, le peuple hua, les gens applaudirent, quoi qu'il en soit, moi je me fermai me muait dans mon personnage prêt à toute les luttes, qui m'était si distant, si puissant, si froid, un Berzerker animé de musculature de braise. Les marteaux sous mon regard s'enclenchèrent dans leur mécanique se frappant comme estimé les uns contre les autres, remonté tout aussi mécaniquement et reproduisant rapidement le geste jusqu'à crachoté quelque étincelles de métal contre métal. Dans une gerbe plus impressionnante, sûrement pyrotechnique, après un nouveau fracas, lorsque les marteaux se relevèrent apparu l'énorme charr noir aux pattes comme des rocs massif, les griffes acérés et courbe, comme les lames éloniennes. Ma mâchoire se carra, si l'on m'avait interpeller « Icare », je ne me serai probablement pas retourné.
Mon coach tenta bien de me dire que se serait bientôt à moi, pour tout dire entendu ou non, je le savais déjà. Ma main se referma sur la barre de la tyrolienne, rajusta ma semelle creuse pour adhéré à l'étrier, délestant la cape qui me voilait, cela devait être une envolée.

«  Attention Mesdames et Monsieur et surtout Mesdames !! Voici le champion outre portail, Représentant  de Noirfaucon !!!! ICAREEEEE DE SYYYYNNNN LLLLEEEE FAUUUUCONNNN NOIIIIR »

Je ne réfléchissais plus, scrutait d'un regard déterminé la trappe qui dans un grincement sinistre se redressait. Une inspiration longue et profonde... et me voilà me jetant accroché à ma tirolienne en trapèze, sans harnais à 10-20mètres au dessus de sol, tenant d'un main ma lance et laissant voleté ma cape dans ma chute. Le câble me faisait glisser droit sur un mur ou je devais sauté à prêt d'un mètre de hauteur, la marque était posé, je l'avais répété des dizaines et des dizaines de fois, de toute les manières la poulies glissante et le système avait été conçu pour ralentir considérablement des mètres avant le mur. Comme un rapace je filais dans l'air jusqu'à lourdement m'échappé de mon étrier et de la barre et retombé deux pieds joins fléchissant avec conscience les genoux pour me redressé lentement face au Charr laissant glisser les plumes de tissus dans le sable avec lenteur. Mes yeux derrière les fentes de mon casque à plume haute et ambré dévisageait le combattant, sans haine, juste avec l'esprit technique. De ma main libre et alerte je détachais d'un mouvement de doigt l'attache de ma cape la laissant tomber au sol dans un bruit lourd, qui sous les basses de la foule, n'existait que pour moi. J'avisai la foule puis commençait à marché de se pas puissant et cadencé que j'avais peaufiné sur des années, levant ma lance longue et fine dans l'air et hurlant à l'inconnu, d'un raclement de gorge de soldat ivre de victoire. Je faisais tour de l'arène, tentait d'oublier les quelques rares hué et écoutait le tonnerre grondant des acclamations. Je laissais le fil de ma lance marqué mon sillage en effleurant le sable et Balthazar n'était sans ignorer que j'aimais se moment intense plus que tout. Cela griserait n'importe quel homme, d'entendre se bruit, se capharnaüm n'existant que pour soit. M’arrêtant devant la tribune royale comme tout combattant, je m'inclinai profondément en l'honneur de la reine. Lorsque mon buste se redressait je ne pus m’empêcher de la chercher dans les tribunes... la dame-protectrice. Cessant bien vite je tournai talon militairement pour refaire face, à bonne distance, au « Compresseur », qui se martelait déjà les poings l'un dans l'autre. Mes semelles gravèrent leur marques dans le sable alors que j'ajustai mes appuis. La voix du commentateur récapitula les règles de l'arène, je n'écoutais pas, de toute façon, je n'aurai pu rien écouté. Mes pupilles rivé sur les prunelles noires du Charr. Là commençait le combat avant même que la reine n'ouvre les hostilités. Il clignait à peine de ses quatre paupières, quand les miennes s'ouvrait et se refermait posément. Tentative pour m'impressionner échoué chaton. Le silence se fit quand les trompettes sonnèrent annonçant la parole royale. Gloire à la Reine peut être mais le Dieu de la Guerre, savait que je n'étais plus réellement de se monde, que j’appartenais à la Chair des Soldat, intensément appelé par le fer du sang.
La voix douce de la Reine des Peuples humains s'éleva résonnante, probablement un sortilège d'envergure, et lorsque ses annonces et l'ouverture furent close d'un silence, mes genoux se fléchirent d'un réflexe rodé. Doucement je marchais de coté contournant le Charr, jamais je n'évitais son regard, rodant autour de lui, remuant le sable, comme un chasseur guettant sa proie. Le félin à quatre pattes ne bougeait pas le dos voûté à l’extrême, poil hérissé avec défiance. Attarak suivait ma rotation. Le silence de la pression était intense, jusque dans les tribunes, se match nommé le « Crunch », Ascalonien contre Charr, était légendaire en soit, et voilà qui faisait ouverture, avec ma présence en tête d'affiche. Quelque éternuements dans la foule, rien qui n'aurait pu me distraire, dos légèrement voûté, les épaules massives avancé, la main soudé à ma lance, je continuais mon déplacement lent. Je n'ignorai rien des Charr, l'attente leur était d'une longue agonie. Ma prophétie se concrétisa voilà que Attarak lancé à pleine vitesse, propulsé par ses pattes arrière, courait vers moi. Je m'immobilisai, le laissait arrivé, regardant cette masse noire jetant une tempête de sable à se s pattes. La foule reprit vit et le commentateur aussi.

«  Voilà que leee Cooooompresseur charge ! »

Une charge ? Bien trop simple. Effectivement, je connaissais encore mon métier, le Charr s’arrêta à quelque mètre de moi me mirant, je remarquais qu'il posait force sur ses appuis arrière... il allait bondir. Viens là minou. Prière exhaussé après un instant de flottement semblant effroyablement long, le charr bondit ses griffes puissantes en avant. Expulsant l'air de mes poumons au fil de mon geste, d'un pas méprisant, j'esquivai sur le coté pour le laisser tomber devant moi. Dés qu'il percuta la sol pied en pivot je tournai vivement sur moi même et lui entaillait l'encolure maculant sa fourrure d'un léger rouge rubis, mais ça n'était que le premier sang. Il réagit vivement suivant de la nuque le mouvement de ma lance s'épargnant une blessure suintante et douloureuse. Attarak se pliant au geste prit appuis sur une de ses pattes avant et jeta en circulaire ses arrières contre mes mollets. Sautant lestement et rejetant ma lance en arrière, je pensais pouvoir éviter la masse griffues qui venait percuter mes jambes. Erreur, le bout de mes pieds se prirent la plante de la patte arrière  du charr et me voilà tombant en arrière, ma tenue légère, dénudé par endroit, faite de cuir épais, moulante aux corps et au cloutage lisse, se maculait de sable. Mon dos s'arrondit dans la chute et je m'éloignai avec vitesse dans une roulade de dérobade, utilisant la force de l'inertie pour me propulsé, ainsi qu'avec l'élan de mes jambes que j'envoyais loin derrière. Me jetant et me retrouvant sur mes pieds, j'avisai le Charr tandis que la foule hurlait et que le commentateur beuglait.
Je fis tournoyé un instant ma lance pour le jeu du spectacle la passant de mains en mains. Attarak grognait bruyamment et profita de mon tour de passe pour venir me passé à pleine vitesse sur le flanc, et y laissé la cisaille de ses griffes, continuant sa course loin derrière moi. Mon réflexe bien que vif laissera le fil entamé de manière mineure mais sanglante mon bras. La douleur fusilla un instant et comme tout dans ses sables, l'on oublie vite. J'aurai pu me permettre le jeu du Spectacle si les règles des Gladiums avaient été honorable et respectait les régles implicite de l'arène. Mais que foutre, il jouait ainsi je jouerai pareil. Alors que mon bras se faisait emporté par les passages des griffées acérées, je suivais le mouvement en pied pivot, à l'équilibre planté sur mon talons droit et utilisant la force de ma rotation enchaînait par un saut, mon légendaire saut, utilisant le ressort de mes genoux pour me faire fendre les airs, bras lever tenant ma lance à deux mains pour venir m'abattre dans le dos du Charr qui continuait sa course. Cela s'était joué à un millième de seconde, ma dextérité en combat parfois me surprenait. Abattant le bout du manche de ma lance légèrement pointue en plein dans sa colonne vertébrale, à la force puissante de mes bras chargés et de la gravité me faisant retombé, le Compresseur beugla d'une douleur effroyable. Vu la réussite je me félicitais de ne l'avoir tenter du coté lame, je l'aurais tuer sur l'instant. En prédiction, je ne me contentais de ma petite victoire qui fit hurler les gradins, je me laissai tomber sur le coté et roulait à bonne distance de lui. Le mauvais choix fut de le faire... du mauvais coté, se retournant pour me charcuté je me pris son coude en plein dans le creux de la joue, me propulsant à quelque petit mètre de lui, roulant dans le sable, y perdant mon casque. La surprise des basses de la foules résonnèrent comme une fin de monde. Les cils empégués de grain doré, je compris qu'Attarak n'en resterait pas là, d'un saut impressionnant il me retombait dessus plat de la patte en avant, pour l’abattre dans mon dos pour me broyer sur le sol. Je roulais, gueule ensanglanté sur la mer doré, dans son sens opposé que son coup frappe l'arène plutôt que moi, serrant ma lance contre ma clavicule droite. Lorsque trembla d'une vibration le sol à quelque centimètre dans mon dos, de sa patte farouchement écrasé, alors que j'étais toujours allongé, je reproduis le même geste dans le sens inverse, et venant planté la patte au sol avec rapidité de la lame longue et effilé de ma lance. Le Charr grogna et lançait sa gueule furieuse vers mon visage pour venir m'en oté quelque bout qu'il devait juger superflus. De deux mains accroché à mon arme qui était vissé dans le sol, je me tirai dans le sable un peu plus bas pour éviter le clac effroyable qui frôlait mes cheveux de jais. La foule cru que j'étais fini, que Attarak m'avait eu. Mais se fut avant qu'ils comprennent que dans mon geste pour me glisser plus bas j'eu envoyé dans l'élan un genoux puissant dans les cotes du félin entraînant un grand Crac, aussi sinistre que le bruit de sa mâchoire au dessus de moi. Attarak patte planté par la lance, vacilla sans pouvoir s’extirper, la douleur l'incapacitant un cour instant. Mais je connaissais les Charrs, aussi foudroyante soit la douleur, ils revenaient vite à leur furie chargée d'adrénaline. Je me relevais, en sautant sur mes pieds après avoir légèrement roulé sur le dos et arrachait la lame de sa patte, dans le mouvement allant profondément lui entaillé une babine. La bave qui s'en extirpa mélangé au fiel du sang vint s'écraser sur mon visage alors que je reculai maintenant pour lui donné du reste... j'avais été rude.
Malgré la reddition évidente, Attarak se relevait, engrangeant l'hystérie au dessus de nos têtes. Aussi certains de lui avoir cassé les cotes, je l'étais à savoir qu'il ne cesserait jamais se combat avant que l'un de nous tombe raide... aucun de ses coups n'avaient cherché à m'épargner. Aussi intense qu'était son regard braqué sur moi, fut l'atrocité de comprendre se que j'allais devoir faire sans m'y résoudre. Je tenterai par tout moyens de changer cette issue qui résidait dans la folie haineuse du Gladium.

Se moquant de toute les souffrances il se jeta sur moi patte arrière en avant, alors que j'allais levé la main en guise de calme pour qu'il concède sa défaite. Aucune échappatoire, lorsque je me pris les pattes malgré mon recul atténuant la douleur et ma réception nouvelle à la roulade... je savais qu'il n'y avait aucune issue. Le Charr me talonnait, très agressif, insistant me poussant à la défense, je levais la barre de ma lance pour empêcher ses griffes de m'emporter un bout du visage et du buste dévoilé. Les chocs me faisaient plié bras, je n'avais pas sa force et mes yeux flirtaient avec la vision proche de la corne de ses armes naturelles. Il reprenait l'avantage et je reculais. Quand je parais pour le haut de mon corps, tout mon esprits devait se préparer pour une attaque sauvage au niveau de mes jambes. Il cherchait ma chute et ma tête... Le mur de l'arène se rapprochait dans mon dos, et se fut sur cette réflexion que ma lance céda, tout le monde eut un immense hurlement de panique en voyant la tournure, la patte griffa en diagonale mes pectoraux d'un bon demi centimètre de profondeur de trois stries nettes. Grand merci, mon recul permanent me sauva la peau in extremis. D'une main je tenais ma tête de lance encore pourvu d'une lame et de l'autre un vulgaire bout de manche. Le bord de l'arène était derrière moi à peut être trois mètres, je n'étais pas au plus serein. D'un geste puéril je vins plié genoux et jeter mon bout de bois dans les cotes brisé, m'accroupissant évitant une patte lancé à plein régime vers mon visage, soufflant mes cheveux blanchis par la poussière. Le bâton coté pointu pénétra la peau et d'un mouvement rapide du poignet dérangea les os flottant de la pointe enfoncée. Je reculai d'un pas et sentit le souffle d'une attaque plus faible venir à nouveau me chercher et manquant de peu de m'emporter la jambe pendant que rugissait la créature qui au delà de toute souffrances me cernait de ses longs membres avant et armait sa dernière charge, pour me dévoré à même le mur. Sa tête trop haute pour que je puisse l'atteindre à bout de bras, je fis la seule chose qui me vint à l'esprit, je me retournais tandis que le ressort de ses pattes arrière le propulsait à mes talons avec 5 secondes de retard sur mon déplacement. Dans ce même labse de temps j'avais rejoins le mur posé un pied contre sa surface et m'était rejeté plus haut dans l'air dans sa direction tandis que toute sa carcasse projeté vers moi m'offrait sa tête. Je retombais sur lui comme un éclair sur une barre en fer, lui plantant la lame de mon reste de lance avec rage et puissance dans le crane, profondément... peut être... lâchant le manche, je me retrouvait jeter au dessus de son corps qui se fracassa contre la parois du mur d'enceinte de l'arène dans un nuage épais de suie. Je retombais torse le premier sur le sol et voltigea en sens opposé sur plusieurs mètres à soulevé des monticules de grain de sable dans l'air, dans ma chute désorganisé, avant que je réside sur le dos. Yeux clos, je me sentis un instant défaillir puis la lumière me vrilla à nouveau les rétines, je n'avais plus aucune arme... et toussotait dans le nuage épais et jaune. Mon torse me faisait à nouveau mal... mais je me redressais sans encombre ensanglanté au possible, je me mis même sur pied comme si rien des derniers instants n'avaient existé. Je marchais doucement, pas même titubant sauf au premier pas vers la masse noire fracasser contre le mur. Le silence était religieux en cet instant. Puis je vis la marre carmin partir de son crane, derrière le rideau de sable volant, des chairs rosé apparente de cette naissance. Mes sourcils montèrent haut en comprenant qu'il n'était plus que cadavre, pourtant, le spectacle devait continuer. Je pris route vers ma cape et mon casque perdu les récupérant chacun à leur tour, tandis que le suspens tenait toujours et que petit à petit, tous comprirent le tournant et à qui appartenait la victoire. Pas même le temps de regagner le corps du Charr et de le couvrir de ma cape, déposé humblement mon casque à ses cotés et m’inclinai, que la foule scandait mon nom, scandait ma victoire, m'élevait au rang de héro, alors que mon genoux foulait encore le sable en révérence au combattant que j'avais du abattre.  
Redressant ma stature j'avançais au milieu de l'arène et écoutait le son de la foule à nouveau, en délire, admirative ou dégoutté, mais surtout cette gloire intense qui coulait comme de la pluie d'or sur moi. Je fermais les yeux malgré moi, sentant toute mes douleurs, sentant toutes ses louanges, sentant toute la culpabilité et pourtant en aimant cela comme aucun homme n'aurait pu le faire. Je souris et écarta les bras pour embrasser la foule d'un geste et hurla comme le dernier des soldats sur terre. Noirfaucon venait de battre la Citadelle, malgré ma tolérance, cela me grisa stupidement.
Je fini par avancé vers la terrasse royale et la cherchait à nouveau, le visage grave au delà du soupçon de fierté qui me possédait, mes yeux sondèrent l'ombre de la terrasse dont je ne pouvais rien voir, savoir si elle était souriante et était fière du symbole. Je n’entraperçus rien, et m'inclina à nouveau profondément, quelque part au fond de moi j'aurai aimé que le duc puisse être là, montrer que les Hommes n'étaient pas encore mort et qu'aujourd'hui cette image, elle était porté par un maudit Homme et il s'avérait que c'était moi. Dans mon dos, le corps se faisait nettoyé et emporté dans les bouche grillagés de l'arène, tandis que les yeux profondément fermé, je tenais ma révérence, main sur le cœur, méditant à se moment, les doigts se maculant un peu de mon propre sang partant à petit filet et maquillant le sable sous mon ombre. Tout mots sonnèrent creux petit à petit, par l'ivresse d'une victoire aussi forte dans un endroit aussi grandiose, jusqu'au mots de la Reine à ma personne. Mon coach s'agita à l'une des grandes portes et je finis par le voir, me soustrayant à la vue de tous pour le rejoindre. Encore acclamer lorsque j'eus rejoins l'ombre des coulisses. L'on me frappa l'épaule et m’accueillis d'éponge imbibé d'eau chaude pour me nettoyé, des bandages pour mes préparer au prochain combat... et mon nom vibrait encore... j'avais gagné je le réalisais... cela prenait toujours du temps à se faire réellement comprendre.

«  Un vrai champion celui là ! Et dire que certains le trouve trop vieux. Mais ça c'est une bête ! Un vrai comme on en fait plus »

Me laissant entretenir, j'allais au recueillement de mon précédent adversaire, fermer, le Faucon Noir mettant toujours du temps... à me quitter.


Dernière édition par Yaden Arker le Sam 9 Jan - 16:57, édité 2 fois
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Sam 9 Jan - 1:57

Jubilé de la Reine
Terrasse des Nobles,
Baronne Mélina Nordraco, Régente de la Vallée de Trisk.

La jeune Noble avait, comme beaucoup d'autres, demandé son "Droit aux Dames". Bénéficiant ainsi, de quelques minutes de préparation dans de petits salon privatif, afin de se refaire une beauté avant le début des festivités.
Les lieux été hantés de Nobles de tout age, excitée a l'idée de cet événement marquant de l'année. Les regards se croisais et se jugeais ouvertement. Divers rire et moqueries emplissais ses lieux réservé aux femmes de sang Noble.

Mélina avais choisi de porter une robe de Tailleur en vogue, mélange de modernité de style Krytien accompagné de certains éléments classique de style Ascalonien. Un très léger maquillage, montrant simplicité et mise en valeur de sa beauté naturelle.
En accessoire, elle avait choisis la fourrure grise en châle sur ses épaules. Un rappel a ses ancêtres, Chevalier Ascalonien, qui portais toujours la fourrure de Charr comme parure de guerre. Depuis l'époque de son Père, Commandant dans l'Avant-Garde d'Ebon, l'ont disait que cette parure étais dorénavant faite de fourrure d'Ours ou de Cerf mais jamais personne n'eut confirmation d'un réel changement dans les habitudes traditionnelles des Nordraco. Ce mystère demeurant un des symboles de la Famille.
La Baronne choisis de porter une bague-armurée d'apparat a son index droit. Représentant un Warg stylisé en pleine course, il s'agissais d'un rappel a l'animal emblème des Nordraco.
Elle avais également choisis de faire valoir son "Droit au port d'armes", rare pour une dame, elle avais glissé sa lame familiale dans un fourreau raccord a sa robe. Ce dernier laissé apparaître sur le flanc, les inscription runiques somptueuse dont l'épée été ornée.
Il y été écrit en Ancien Orrien :
"A vaincre sans périls, on triomphe sans Gloire."
Pour finir, la Noble avais choisis comme boucle d'oreilles et comme pendentifs, des "Crochets de Triskel". Faisant références au Fief Krytien dont elle été temporairement Régente.

Dans le petit salon privatif, Mélina ré-ajusta tout ses effets, symbole d'une communication habile et d'un soin particulier a son image.
Elle savais pertinemment, que les affrontements ferait rage ici même, bien avant que les gladiateurs ne croisent le Fer..

Et cela ne se fit pas attendre, la Comtesse Vaélya De Carnin arrivât derrière elle d'un pas nonchalant :
-Tiens donc.. Une robe de créateur.. Vous avez dut oppressé a l’impôt tout Ascalon, pour vous payer une chose pareille.. *La Comtesse pouffa de rire*
Mélina se retourna doucement et jaugea la Comtesse, avec un fin sourire :
- Comtesse De Carnin ?.. C'est vous ?.. *d'un ton théâtral* Je ne vous vois pas derrière cette épaisse couche de maquillage.. *rit doucement*
La Comtesse de Carnin fit un sourire plein de dédain :
-C'est ça.. Pavanez petite sotte.. Votre passage a la Tribune Royale restera anecdotique. *d'un ton sec*
Vous n'avez pas la trempe de ce genre de choses, enfin.. *d'un faux air bienveillant*
La Baronne dit d'un ton calme :
-C'est une récompense pour l'Oeuvre au Royaume, très traditionnel en somme. Mais.. *fit semblant de réfléchir* Je me demande quel est la dernière "Oeuvre au Royaume" des De Carnin.. *sourit en regardant la Comtesse dans les yeux*
Je suppose que j'aurais ma réponses.. Si je vais aux archives du siècle passé. *d'un ton sec*
La Comtesse De Carnin devint rouge de colère et finit cette discutions par un souffle méprisant vers la Baronne Nordraco, partant se remaquillée a l'un des énormes miroir de la pièce.

Mélina prit une bonne respiration et se préparât pour la suite, sortir du salon pour rejoindre la terrasse des Nobles ou, sans doute, le pire l'attendais..

Elle avançais vers ce qui étais, pour elle, son arène. Des faux sourires et des messes basses emplirent l'air autour d'elle..
En arrivant a la Terrasse, elle avais oublié un détail important. Les annonceurs n'annonçais pas les Nobles de Titres inférieur a Marquis, seule exception faite, des Nobles dirigeant un Fief au nom de Sa majesté.
Lorsqu'elle arrivât dans l'enceinte, l'annonceur s'éclaircit la voix et cria a l'assemblée :

"La Baronne Nordraco !! Régente de la Vallée de Trisk, et Intendante de reconstruction des Villes jumelles de Triskel et de Triskellion !!!"

Les regards se tournèrent alors tous vers elle, surprise, alors qu'elle étais a la limite de perdre pied, les heures d'apprentissage acharné a l’Étiquette payèrent.
Son réflexe fut, au bon moment, de présenter un sourire bienveillant a l'assemblée et d'exécuter une révérence soignée et protocolaire. Elle avançât ensuite de quelques pas,
les regards curieux la suivant, quand son salut vint du prochain Noble qui entra.
L'Anonceur Royal continua :

"Le Marquis Mercellio Di Penne !! Scribe Royal et Souverain des Terres de Blarein !!!"

Les regards se tournèrent vers cet homme, visiblement habitué, et la jeune Baronne en profita pour aller se faire plus discrète dans la Foule.
Se demandant comment elle avait pu oublier qu'elle allais être annoncée, Mélina se fit servir une flûte de pétillant par un servant. Profitant d'un moment de calme pour reprendre pied.

Son repos fût de courte durée, quelques instants a peine après une unique gorgée d'un liquide, sans doute hors de prix, elle fut conviée a rejoindre un petit groupe de trois Noble.
Le Comte Nathan De Caliosie l’invitât, il étais de coutumes que les hommes Nobles ne laisse pas les Dames sans compagnie, et le Comte étais réputé pour être un Ambassadeur de l’Élégance a la Krytienne.
Les deux autres Nobles étaient, le Duc de Marchestain et la Vicomtesse Desliria VI.
Le Duc étais réputé pour être un grand écrivain et philosophe, quand a la Vicomtesse, elle étais l'héritière d'une lignée très traditionaliste possédant la majeurs partie des biens immobiliers du Quartier d'Ossa.

Mélina remercia le Comte De Caliosie de sa bienséance, et enchaîna par une révérence d'usage d'abord vers le Duc, puis vers la Vicomtesse.
Les trois l’accueillirent dans leurs cercles avec tout autant de codes et de respect.
Le Comte De Caliosie dit :
-Une Régente fait honneur a notre cercle de discutions, Baronne Nordraco, et qui plus es.. Une régente de Charme. *souriant et mettant une main sur le cœur d'un air théâtral*
La Vicomtesse rit doucement, avec retenue et dit a Mélina :
-Le Comte De Caliosie est toujours fidèle a sa réputation de Gentleman et d'Homme de bonne compagnie. *sourit* N'est t-il pas ?
La jeune Baronne vit de suite arriver le piège, dans ses paroles que beaucoup aurait jugé sans grandes importances, et dit :
-Mais tout comme la compagnie d'une Noble de longue Lignée tel que vous Vicomtesse, et d'un homme de Lettres aussi réputé que vous, Votre Grandeur. *au Duc*
La Vicomtesse sourit, appréciant ce respect strict des coutumes. Le Duc quand a lui, d'un certain age, rit doucement en remerciant la jeune Baronne et ajoutât :
-Oh.. Vous savez.. Je ne suis que le mécène de l'anti-colibé qui eussent raison, comme Starrodd en son temps, de stature d'esprit chez l'homme. Il est joie et complaisance d'apporter un automatisme de standard, de lettrisme conformé, et de non-vindication, dans la réflexion post-analytique de chacun.. *Le Duc rit doucement*
Mélina eut alors confirmation de la réputation du Duc en matière de phrases excessivement longue et édulcorée.. Elle ajoutât sobrement, et accompagnée de son plus beau sourire :
-Vous parlez a une convaincue, Votre Grandeur. *levant avec finesse sa flûte de pétillant en signe d'approbation*

Les trois nobles fit de même, trinquant a cet événements, lorsque rapidement la Vicomtesse reprit le Noble Jeu sans attendre :
-Dites nous, chère Baronne, comment prenez vous votre nomination a un poste de Régence ?.. Il n'est pas chose aisée, que de porter de tel responsabilités.
Mélina fit un sourire de convenance et se lança :
-C'est un honneur pour moi, que de représenter Notre Majesté dans un Fief. *plus précisément adressé a la Vicomtesse* C'est un peu l'origine même de notre condition de Noble, que de veiller a la gestion, a la protection et aux développement des Territoires de Notre Royaume.
*tourne son regard vers le Duc* C'est ce que nous apprend, néanmoins, les écrits d'époques Orriennes, tel que le "Registre des Usages" ou bien, "D'us et mœurs de Hautes Sphères"..
*affichant un sourire convaincue et priant intérieurement, que cela fasse son petit effet*
La Vicomtesse, sourit sincèrement. Elle adorais que l'ont parle des origines de la Noblesse, et que l'ont est une vision conservatrice de celle-ci.
Le Duc semblais plus partagé, voir sceptique et ajouta :
-N'est t'il pas trop pragmatique, que de se sustenter de récits ambivalent et daté, pour une gestion administrative actuelle et même, pardonnez moi l’expression, mais progressiste et d'avenir ? *le vieil homme regardais la Baronne avec intérêt*
Le Comte De Caliosie allais prendre la parole pour tenter de sortir la Dame Protectrice de ce débats avec le Duc, mais la Baronne répondit rapidement :
-Je pense que toutes ses visions sont conciliables.. Après tout, on ne bâtis pas de cathédrale sans respecter les bases de celle-ci. Cela n’empêche en rien, d'y apposer de somptueux vitraux ou des drapés raffinés ? *sourit poliment*
Le Duc semblât apprécié la métaphore, et sourit grandement. Il ajouta :
-Exactement, Baronne. De faits et d'idée, la conciliation est un peu comme un usage de codes évolutifs et substantiels.. qui ferait que l'Homme, avec un grand "H", n'est point comme le livre vierge de tout écrit..
Mais plutôt comme la plume qui y appose sa créativité. J'en parle dans mon dernier livre, le Codex Equilibrae, il est fleuron d'études a l'académie. Vous l'avez sans doute lu, au vu de vos talents de gestionnaire ?
Mélina se rappela avoir eu mal au crâne en page 9 du Codex Equilibrae, et s'être endormie a la page 75. C'est pourquoi elle répondit avec assurance :
-Biensur, Votre Grandeur ! *sourit* Un passage obligé pour tout Régent de l'Epoque Moderne..
Le Duc sourit et enchaîna :
-Que pensez-vous de ma vision du développement socio-économique sur les thermes données ?.. *le Duc sirote sa flûte de pétillant envieux d'entendre l'avis de la Baronne*
Les deux autres Nobles regardent la Baronne, intérieurement peinés qu'elle est fait l’erreur de lancer un sujet de discutions pareil avec le Duc de Marchestain.
Mélina se maudit intérieurement d'avoir mentis et sourit pour garder sa constance. Elle fait mine de réfléchir quelques instants, et parle d'un ton posé :
-Hmm.. Fine question que se sujet la.. *affiche son meilleur faux sourire* hm.. Disons que j'en vante des points.. Et moins d'autres.. *réfléchis a une pirouette subtile*
-Mais.. Globalement.. *se sent vraiment dans la mouise et commence a se dire qu'elle va vexé un noble de Haut rang, et finir dans l'arène a coté d'Icare de Synn pour un tel affront* Ahemm..

Une nouvelle fois, son salut vint d'un Annonceur Royal qui prend la parole d'une voix plus grande qu'auparavant :

"Nobles Dames, Nobles Messieurs.. Sa Grande et Bienveillante Majesté : La Reine Jennah, Reine des Peuples Humains a Travers le Monde !!"

L'ensemble des Nobles de la Terrasse disent de concert : "Gloire a la Reine !!!"
Et tous, sans exceptions, se tournèrent vers l'entrée et posèrent un genoux a terre devant Sa Majesté.
A ce moment précis, personne n'étais plus sincère que la Baronne Nordraco qui intérieurement pensais très fort : "Louée soit la Reine !! Louée soit la Reine !! J'ai eu chaud..."
Après que la Reine est fait un signe de respect a sa Cour et leur ai fait signe de se relever, la Baronne Nordraco se tourna vers les trois autres convives et dit d'un ton légèrement peiné :
-Milles excuses de devoir interrompre notre conversation, forte intéressante. Vous comprendrez que je dois me rendre prés de la Tribune Royale pour assister au Spectacle..
Les trois nobles sourirent et dirent :
Comte De Caliosie : "Biensur, Dame Régente, nous comprenons. Passez un agréable spectacle !"
Vicomtesse Desliria VI : "Ne faite pas attendre sa Majesté, bien évidemment, ce fut un plaisir."
Duc de Marchestain : "Les honneurs et responsabilités de Haute, obligent parfois a couper court a la réflexion de l'homme sur son temps.."

La Baronne sourit avec bienveillance aux trois Nobles et les quatre convives se firent une révérence protocolaire pour sceller leurs discutions.
Mélina s'empressa ensuite, de rejoindre le groupe de Noble triés sur le volet, aillant reçu l'honneur d'assister au spectacle a la Tribune Royale. Elle étais passé a peu de chose d'une monumentale honte, et de donner bien des raisons a ses opposants politique de la lynchée.

La Baronne Nordraco regardera ensuite les combats avec intérêt, notamment ceux du Champion du Promontoire mais surtout ceux du Champion Ascalonien, applaudissant plus généreusement pour les hauts faits de ses deux représentants de l'humanité.
Elle veillera a garder une certaine stature, faisant naturellement honneur a sa place de choix lors du Jubilée. Seuls les quelques Nobles a ses cotés verront, que durant le combat du Faucon Noir, la Dame Protectrice est cramponnée au pommeau de son épée et mime, très doucement, les coups du champion d'Ascalon comme une vraie fan.
La Duchesse De Wellington juste a coté, d'ailleurs, l'aura entendu susurrer très bas, lors de la défaite du Charr : "Bien fait pour sa gueule !"
Fort heureusement pour la Baronne Nordraco, La Duchesse De Wellington est une Ascalonienne particulièrement chauvine qui acquiescera a se propos avec un grand sourire.
 

Jubilé de la Reine

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