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 Le Chant des Défunts

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Y a Des Marqueurs
La Main Droite Replay
Y a Des Marqueurs

Age : 30
Localisation : Avec DSK

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Mer 1 Juil - 13:25

LE CHANT DES DEFUNTS

Le Chant des Défunts Death_10

Introduction dans les Mots d'Un Croque Mort
" Salvatore Gozlan - Nous avons déjà Oublié "

"La pluie était battante sur les tentures grise délavées, tirées sous lequel s'était amassé ceux qui en avait encore quelque chose à faire. Salvatore avait la mine humide, servant les papiers mouillés de son discours pour le mémorial. Il y avait planché une nuit durant, comment rendre hommage à ceux dont les jambes ne les ont plus porté dans la boue sous le martèlement incessant du cœur de la guerre. Comment parler de tout ces hommes, toutes ces femmes... les champs de Gendarran pleuraient, l'Arche du Lion était tombée... cela faisait quelque jour que la ville se disait reprise mais les ruines sous l'eau fumaient encore. Alors Salvatore s'avança sur l'estrade de bois et regardait tout ces yeux qui lui demandait juste de pouvoir parler au nom de mille, d'expliquer la mort, qu'on leur dicte pourquoi leur palpitant se tort de douleur. Il laissa l'eau donner sa musique, les bougies était allumée et ondulait sous le léger vent qui soufflait zigzaguant entre les gouttes. Tous était comme des enfants, regardant la silhouette du croque mort Gozlan, ce demandant pourquoi. On lui demandait souvent pourquoi ce métier ? Maintenant, il savait ... pour être un père pour ceux qui n'ont plus les jambes pour tenir dans la boue, car d'autre sont tombé sous le joug de la folie ou de la vie. Celui qui te tient la main pour réapprendre à marcher... il avait le cœur lourd malgré le professionnalisme. Le plomb chargeait son âme. Alors il ouvrit les lèvres et posa les yeux sur le papier, parcourant le texte bavant, pleurant d'une encre noire, pour un jour sombre. Et c'est les mains tremblante par le froid et l'eau qu'il leva la voix... pour rendre hommage à ceux qu'on a déjà oublié.

" Mesdames et Messieurs nous sommes ici réunit pour rendre hommage à ceux qui sont tombé... "

Quelques larmes se firent entendre dans l'assitance, Salvatore ne pleurait jamais... il s'y était fait.

" Ils ont été mari, femme, enfant, parents ... "

Brutalement, la tenture fut souffler par une bourrasque de vent qui fit se recroquevillé les gens présent, le tissus gris ondula sous la houle du vent, et les bougies se turent. Salvatore sentit l'eau ruisseler sur son visage et seul le bruit des clapotis emplit le moment et le bruissement de la toile qui s'envolait dessinant son funeste voyage dans le ciel avant de retomber non loin du camps et s'imbiba de toute l'eau et la boue de se jour immonde. Tout le monde regarda cet envol leur visage désormais barbouillé d'eau et du sel de leur larme et de celui du ciel. Gozlan inspira profondément regardant la tenture retomber mollement au loin... Il leva les yeux à cette voûtes tourmentées de nuage grisonnant et massif.

" Non ... murmura t-il. Vous savez en réalité, je pourrai compter n'importe quel épitaphe, le monde finira par oublié. Comme tout le reste, on oubliera. Vous savez pourquoi ? Car c'est ainsi, la vie. On oublie car rien ne peut se rattacher à l'encre qui n'est pas de se monde. Vous savez... votre cœur est lourd aujourd'hui et peut être jusqu’à la fin, mais vous serez seul à le porter. Souvenez vous... lorsque les enfants rit sur la place du Jubilé de La Reine, ils y voient un Aigle Glorieux et fier... mais tout le monde à oublier combien d'homme y ont été enterré. Souvenez vous, lorsque les armées du Pacte marchent sur les morts d'Orr, il y voit la justice de la guerre, mais tous ont oublié qu'ils ont été des amis, des frères, des gens comme eux. Souvenez vous, lorsque les morts se sont relevé par le Feu Belligérant, on y a vu un sacrilège à l'humanité ou un honneur à ce dernier. Mais combien se souviennent réellement que ces hommes n'avaient rien demandé. La mort, c'est un chemin différent, mais que personne ne veut emprunter car il est trop inconnu et trop sombre et surtout... pour une raison. Car comme eux de leur vivant, ils ont oublié, on les oubliera. Comment le monde pourrait continuer ? Mais vous savez la réalité c'est qu'un jour vous vous leverez, un matin, et vous ferez votre petit déjeuner et pendant un instant, vous aurez oublié. Le temps file et ne se retourne pas, et l'on aura beau gravé dans al pierre que la mort est éternelle, on finira par passé devant les stèles, la peine sera moins lourde et on finira par continuer à vivre. Mon métier est d'accompagner ceux qui ne sont plus à leur dernière demeure et de tenir la main à ceux qui reste pour qu'il continue. J'ai gravé des milliers de nom dans des pierres pour que l'on oublie pas ... car il faut se souvenir... mais à la fin seul moi y dépose des fleurs. Parce que la vie à continuer et comme la terre calciné par les laves d'un volcan, on a laissé les choses s'en allé enfin... et malgré l'horreur, l'espoir survit. On oubliera car le monde ne cessera de tourner et vous ne devez arrêtez d'avancer... tout sombrera dans l'oubli... comme les larmes dans la pluie... "

Il baissa la tête et descendit de l'estrade, laissant l'eau ruisseler et chanter, effacé les cicatrices du passé et laissa derrière lui qu'une larme dans la pluie."


ALORS N'OUBLIONS PAS ET RENDONS UN DERNIER HOMMAGE.
Vous voulez rendre un hommage à un mort rp, il y a longtemps ou récent, écrivez votre texte ici.


Lilly Doll
La Diplaymate
Lilly Doll

Age : 30
Localisation : Quartier de Salma, Promontoire

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Jeu 30 Juil - 23:28

(ceci est un message un lien avec une lettre d'adieu écrit par Violine Monroe, avant sa mort.)



Lys n'eut même pas la force de relire son texte, tant sa douleur était palpable. C'est en gardant sa main, que sa sœur, Bertille exprima son discours d'adieu, une voix claire, forte, comme si le vent transmettait ses mots au fur et à mesure qu'ils vibraient dans le vide:

« Il était une sœur…

Il était une sœur, qui rêvait de ne faire qu’un avec son élément.
Elle était née dans la terre. Entourée de gravier et de sable. Qui dès sa naissance jouait avec l’élément comme une poupée de chiffon, regardant toujours le monde avec curiosité, envie, passion.

Il était une sœur qui vivait sans jamais rien regretter.
Elle a toujours grandit avec cet élan de vie. Ces envies d’explorer sans jamais se retourner. C’est peut-être pour ça qu’elle est partie… partie sans même nous dire bonjour, quand nous sommes nées vingt ans plus tard, dans le froid et la neige. Dans le sang et les larmes.

Il était une sœur… qui pourtant est revenue sur ses pas… pour en faire deux de plus.
Elle est pourtant revenue, elle qui voulait tout quitter pour la grande vie et la richesse de l’esprit. Elle nous a tendu la main. Sans amour ni compassion. Pour nous apprendre sa première leçon. Une valeur inviolable.
Vivre. Vivre sans regarder derrière soi.
Nous étions sauvages. Nous étions vagabondes, nous avions son caractère et c’est peut-être ça qui nous a rapprochés. Dans les guerres et les complications. Dans son passé d’Orr où nous l’avons vu pleurer la première fois. Dans ses éclats de rires qu’elle a exclamé quand nous avons réussi nos premiers raids, nos premiers échelons.
Pas souvent présente, mais toujours Omniprésente. Elle venait quand on avait besoin, repartait quand on se débrouillait. Et avec le temps, c’est elle qui a eu besoin de nous. Au point de venir nous chercher, mourantes dans le lieu suprême de son élément. Ne voulant plus nous quitter, elle continua son enseignement, nous gardant auprès d’elle, sans jamais nous quitter, comme la mère que nous n’avions jamais connu. Peut-être qu’elle avait senti son départ, sentant la Terre si fidèle lui dérouler sous les pieds. Mais elle continuait de sourire, elle continuait de vivre pour nous. Jusqu’au bout, elle nous a montré qu’elle nous aimait. Sans jamais nous l’avoir dit. Jusqu’au bout, elle nous a montré que le regret n’était qu’un pas en arrière. Qu’il était sain parfois d’arrêter. Mais toujours de continuer sa marche. Dans les meilleurs souvenirs gravés dans son cœur.

Il était une sœur qui est née dans la poussière… et qui est retournée dans la poussière, avec ce sourire de satisfaction, plein d’amour, pleins d’amusement.
Ce seul moment de son existence où elle a dit les mots les plus doux, conclusion de sa vie, de la force dans lequel elle avait puisé son histoire.

Violine. Qu’importe où tu es. J’espère que tu es bien heureuse, entourées de ces beaux garçons de l’avant-garde.

Je t’aime.
Ceci était ma sœur, Violine Monroe. Ceci, était son histoire. »
 

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